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© Patrick O’Quin, Febea
Cosmétiques : « l’officine représente plus de 20 % des ventes de produits en France »
Patrick O’Quin, le président de la Fédération des entreprises de la beauté (Febea), est convaincu par le fort potentiel de développement du réseau de la pharmacie sur le marché de la cosmétique. D’autant que les parfumeries et parapharmacies avaient dû fermer leurs portes lors du deuxième confinement, contrairement à la pharmacie.
Depuis que les parfumeries, les parapharmacies, les salons de coiffure et instituts de beauté ont été désignés comme des commerces devant rester fermés lors du deuxième confinement, l’industrie cosmétique s’appuie-t-elle davantage sur le réseau de la pharmacie ?
L’officine représente déjà plus de 20 % des ventes de produits cosmétiques en France. La dermocosmétique est un secteur qui se porte bien en France et ce réseau de distribution a encore un fort potentiel de croissance. C’est indiscutable ! La pharmacie est un élément important de développement du secteur cosmétique, et particulièrement, les surfaces de ventes qui ont développé une véritable politique d’accueil et de conseil.
Quelle est la progression du e-commerce sur le marché de la cosmétique ?
L’e-commerce se développe, mais lentement : le point de vente physique reste déterminant, car c’est un lieu d’essai des produits, mais aussi de services, avec du personnel de vente qui apporte un conseil personnalisé.
Quel est l’impact de la crise sanitaire sur les différents acteurs de la filière cosmétique ?
Du côté des fabricants de produits cosmétiques, l’étude que nous avons fait mener par le cabinet Asteres, démontre que les PME et surtout les TPE sont les plus fragilisées. Les ETI (entreprises de taille intermédiaire) et les grands groupes souffrent aussi, mais ils résistent mieux. Quant aux réseaux de distribution, particulièrement les parfumeries, coiffeurs, spas et salons d’esthétique, ils sont, eux aussi, très touchés. Nous travaillons avec le gouvernement et ses services pour que le plan de relance puisse bénéficier à plein aux entreprises du secteur. Lors du deuxième confinement, la Febea s’est mobilisée sans relâche, aux côtés de la Fédération française de parfumerie sélective (FFPS) et de la Confédération nationale de l’esthétique et de la parfumerie (CNEP), pour demander au gouvernement que ces points de vente rouvrent le plus rapidement possible. Nous sommes parvenus à démontrer l’importance du rôle de ces commerces dans l’animation des centres-villes et, tout simplement, sur le bien-être physique et psychologique des Français qui, plus que jamais, ont besoin de prendre soin d’eux. Ces arguments ont fini par porter, même si évidemment nous restons très prudents pour la suite.
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