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Thomas Kerckhoff, le VRP de la VPC

Publié le 28 septembre 2002
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Pour Thomas Kerckhoff, docteur en médecine et diplômé en gestion, convaincre les caisses du bien-fondé de sa croisade fut aisé. En revanche, il s’est heurté à un mur d’hostilité de la part des pharmaciens. Seuls sept officinaux ont jusqu’à présent rejoint le BVDVA, la fédération des pharmaciens allemands par correspondance, dont il est président. Pour l’instant, le BVDVA, en l’absence d’autorisation de la VPC sur le territoire allemand, se contente de faire du lobbying. Infatigable, Thomas Kerckhoff, qui agit en tant que tête de pont en Allemagne du vépéciste suisse Mediservice, multiplie les contacts avec les caisses, les politiques et… les transporteurs. La Deutsche Post pourrait en temps voulu prendre en charge l’approvisionnement du patient allemand, à moins que ce ne soit le transporteur Dachser, déjà routinier des transports de vaccins…

Un pharmacien toujours joignable. Si Thomas Kerckhoff n’attend pas un jugement favorable de la Cour européenne de justice, la libéralisation de la VPC pour les médicaments s’effectuera selon lui tôt ou tard sur le territoire allemand. Le modèle pourrait déboucher sur quatre sociétés de VPC, réparties géographiquement et agissant pour le compte des caisses. Pour les services de garde, il avance qu’« un pharmacien sera toujours joignable par portable ». Thomas Kerckhoff est par ailleurs coauteur d’une charte de qualité sur la vente à distance de médicaments en collaboration avec les caisses et les institutions. « Il est temps que les pharmaciens allemands évoluent. A l’heure d’Internet et du commerce électronique, il y a nécessité d’intégrer de nouveaux modes de comportement. »

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