Téléconsultation : Tessan démarre un test chez Carrefour

Téléconsultation : Tessan démarre un test chez Carrefour

Publié le 26 avril 2022
Par Favienne Colin
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Pouvoir consulter un médecin dans un supermarché : va-t-on devoir s’habituer à cette situation ? Après avoir défrayé la chronique l’an dernier en s’implantant chez Monoprix, la société de télémédecine Tessan vient d’installer une offre de téléconsultation cette fois dans l’emblématique hypermarché Carrefour de Montesson (Yvelines). « Il s’agit d’un test », fait savoir Tessan au Moniteur des Pharmacies. Le géant mondial confirme : « Carrefour développe différents services sur l’axe de la santé et du bien-être. Dans ce cadre, l’enseigne mène avec Tessan un test d’une durée de 6 mois concernant l’installation de cabines de téléconsultation », indique un de ses porte-parole sans préciser combien.

A Montesson, la cabine est située au sein de la parapharmacie, qui, après une restructuration ce mois-ci, n’est plus séparée du reste du point de vente. « Des médecins généralistes vous attendent derrière cette porte ! », est-il affiché en gros caractères, sur fond orange. Bizarrement, on peut aussi lire en dessous : « Demandez conseil à votre pharmacien ». Celui de la parapharmacie ? Ou bien les clients de cette cabine iront-ils interroger l’équipe de l’officine Pharmabest du centre commercial, qui ne propose pas d’un tel service de télémédecine à ce jour ? Ou simplement y récupérer leurs traitements prescrits ?

Quoiqu’il en soit, Tessan, qui revendiquait 300 dispositifs de téléconsultation établis sur le territoire début mars, fait son chemin en grande distribution après s’être déjà installé dans plusieurs Monoprix, dans un espace baptisé « La Santé au quotidien » et ce, malgré la grogne du Conseil national de l’ordre des médecins qui s’était, au moment de cette innovation, fendu d’un communiqué sur le thème « La santé n’est pas un commerce ! ». Son concurrent Medadom avait fait une expérience similaire en installant une borne de téléconsultation dans une parapharmacie E. Leclerc. Mais là, la tentative avait été vite interrompue, faute de satisfaire l’enseigne d’origine bretonne.

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