Numérique en santé : la pharmacie ne doit pas passer à côté

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Numérique en santé : la pharmacie ne doit pas passer à côté

Publié le 21 juin 2024
Par Oriane Raffin
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En plus du dossier médical partagé (DMP) et d’Amelipro, l’Assurance maladie travaille au déploiement de l’ordonnance numérique et de l’application carte Vitale, pour offrir un bouquet complet de solutions aux professionnels de santé – ainsi qu’aux usagers. Pour accompagner les pharmaciens dans cette transition, 450 délégués du numérique en santé sont déployés sur l’ensemble du territoire.

Le déploiement du numérique en santé se poursuit, initié à la fin des années 1990, avec la mise en place de la carte Vitale. Le jeudi 20 juin, la caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) a présenté l’état de déploiement du dossier médical partagé (DMP) et d’Amelipro, avec notamment un zoom sur l’ordonnance numérique et l’application carte Vitale.

Des délégués du numérique en santé pour accompagner les professionnels 

450 délégués du numérique en santé (DNS) interviennent depuis début mai auprès des médecins généralistes et des pharmaciens, spécifiquement sur les sujets de l’ordonnance numérique et de l’application carte Vitale, en cours de déploiement. Ce sont eux qui peuvent, par exemple, aider les officines sur la gestion de la lecture du QR Code de l’Application carte Vitale. Parmi les DNS, dix d’entre eux sont identifiés comme “experts” sur les logiciels en lien avec le Ségur. Ils s’assurent de la qualité des formations des éditeurs de logiciels, et appuient, si nécessaire les autres DNS, en fonction de leur expertise.

Des incitations financières pour les pharmaciens

Dans le cadre de la convention nationale pharmaceutique du 9 mars 2022, les officines peuvent bénéficier d’une rémunération pour le développement du numérique en santé et l’amélioration de l’accès aux soins, appelée « REMU NUM ». Parmi les valorisations, notamment : l’usage du dossier médical partagé (DMP), avec l’alimentation des entretiens pharmaceutiques, l’utilisation d’une messagerie sécurisée avec les patients ou entre confrères et, encore, l’ordonnance numérique. Dans l’avenant 1, il a été ajouté l’accompagnement à l’équipement d’une boîte organisationnelle qui permet notamment l’envoi d’ordonnance par le patient, via Mon espace santé vers la boîte du pharmacien, et ainsi d’anticiper les délivrances d’ordonnances.

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