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L’officine pourrait avoir une exclusivité partielle

Publié le 1 juin 2013
Par Magali Clausener
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Suite à la polémique liée à l’utilisation accrue de la cigarette électronique, l’Office français de prévention du tabagisme a rendu son rapport et son avis. Les 10 experts (8 Français et 2 de l’Union européenne) ont donc, à partir de la littérature existante, d’enquêtes auprès de consommateurs et d’informations recueillies dans les pays européens, répondu à 161 questions sur l’e-cigarette : quels sont ses composants et son fonctionnement ? quels risques pour la santé ? quelle évolution du marché ? quelle taxation ? Les interrogations portent sur tous les domaines. Cette analyse a permis aux experts de dresser un constat et de présenter 28 recommandations.

AMM et vente en pharmacie

Déjà, les experts préconisent de ne pas interdire la vente d’e-cigarette avec ou sans nicotine. Ils recommandent de réglementer l’e-cigarette, sa distribution et son utilisation. Les produits (e-cigarettes et liquides de recharge) qui répondraient aux critères d’obtention d’une AMM « devraient alors être vendus exclusivement en pharmacie ». En revanche, les produits sans AMM seraient vendus dans d’autres points de vente que les pharmacies. Plusieurs recommandations concernent la quantité de nicotine. Les experts recommandent de porter à 40 mg la quantité maximale de nicotine contenue dans une cartouche d’e-cigarette. Ils proposent aussi que « l’interdiction de la publicité en faveur de l’e-cigarette soit mieux appliquée et contrôlée y compris dans les points de vente ». Ils veulent que les e-cigarettes comportent la liste de leurs composants et des produits « posant éventuellement des problèmes de santé et de sécurité », ainsi qu’un avertissement sanitaire. Enfin, ils recommandent l’interdiction des cigarettes électroniques dans les lieux publics.

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