Les bonnes idées du pharmacien pour développer la télémédecine
Si l’Etablissement d’hébergement des personnes âgées de Chambon- sur-Voueize (Creuse) expérimente aujourd’hui un chariot de télémédecine, c’est grâce à Joël Souchal, le pharmacien de la commune qui a découvert l’existence de subventions pour équiper en nouvelles technologies des hôpitaux et aidé la directrice à monter le dossier. « Ce chariot permet de pratiquer de multiples examens avec une qualité d’image et d’instruments qui bluffent les médecins de l’autre côté de l’écran. »
Une solution contre le désert médical
S’il est émerveillé par les possibilités offertes par la machine, notamment en milieu rural, le titulaire se veut pragmatique : « Un tel appareil ne remplacera jamais un médecin. Mais il peut l’inciter à s’installer. De plus, on peut aussi imaginer un tel téléchariot dans les pharmacies des communes sans médecin », ajoute-t-il. Seul bémol à ce progrès : il est nécessaire de trouver des médecins qui, devant l’écran, à distance, interprètent les résultats. Et là encore, Joël Souchal a une idée : « Beaucoup de médecins femmes refusent de négliger leur vie privée, notamment celle de mère. Pourquoi ne pourraient elles consulter derrière l’écran quelques heures par jour ? Comme une plateforme de téléconsultations éclatée entre les domiciles de différents médecins… » Une idée qui intéresse les autorités sanitaires.