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L’e-prescription est pour 2012

Publié le 27 novembre 2010
Par Jean-Luc Decaestecker
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Le projet de prescription électronique dans le secteur ambulatoire pourrait aboutir au cours du second semestre 2012. Lancé en octobre 2009 par l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (Inami), le projet pilote Recip-e d’échanges de prescriptions numériques entre prescripteurs de soins et exécuteurs de prescriptions fonctionne déjà en laboratoire d’ordinateur à ordinateur. En avril-mai 2011, il devrait être testé en grandeur réelle avant d’être généralisé, un an plus tard, à l’ensemble de la Belgique.

Dans un premier temps, la prescription papier, qui sera couplée au document numérique, restera le seul document officialisant la prescription. La prescription électronique sera générée par le logiciel médical du médecin prescripteur et adressée sous forme cryptée à un serveur central qui apposera une datation et un numéro de prescription unique sous forme de code-barre.

Un projet qui coûtera 1,3 milliard d’euros

Les patients sont libres du choix de l’exécuteur de la prescription qui extraira la prescription temporairement stockée dans le système. La délivrance d’au moins un élément de la prescription entraîne de facto la transmission de la prescription au système du prescripteur de soins. Les publics ciblés de cette application sont les médecins, dentistes, pharmaciens, kinésithérapeutes, infirmiers, ambulatoires. Ce projet de prescription électronique bénéficie de l’appui financier de l’Inami à hauteur de quelque 1,3 M€. Si les logiciels des prescripteurs et des officinaux sont en cours d’intégration, il reste à obtenir l’authentification légale de la prescription électronique. Les pharmaciens disposeront alors d’un nouvel outil sécurisé, qui viendra en complément du dossier partagé, l’équivalent du dossier pharmaceutique français, attendu, lui, pour 2012-2015.

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