- Accueil ›
- Business ›
- Numérique ›
- Digitalisation ›
- Portail Ma pharmacie en France : Livmed’s veut mettre sa technologie au service des pharmaciens
![Portail Ma pharmacie en France : Livmed’s veut mettre sa technologie au service des pharmaciens](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2024/07/b5e8051d343ce97142003776b890d-1.jpg)
© Getty Images
Portail Ma pharmacie en France : Livmed’s veut mettre sa technologie au service des pharmaciens
Alors que le portail Ma pharmacie en France est en phase de finalisation, la start-up Livmed’s s’interroge sur les similitudes entre les deux projets et suggère aux différents acteurs de mettre sa solution au service de Ma pharmacie en France. Une proposition accueillie… fraîchement.
« Depuis plusieurs années, Livmed’s propose un service de vente en ligne et de livraison de médicaments pris en charge par les mutuelles. L’Ordre des pharmaciens et les syndicats nous ont poursuivis en justice. Maintenant que les incertitudes sont levées, ils portent un projet similaire », déplore Talel Hakimi, fondateur et CEO de Livmed’s.
Si, à première vue, les deux propositions peuvent sembler similaires, les porteurs du projet Ma pharmacie en France considèrent qu’il est différent de la solution proposée par Livmed’s. « Ma pharmacie en France a vocation à être universelle, elle est portée par l’ensemble de la profession », déclare Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
De son côté, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), est plus pragmatique. « Nous sommes encore en train d’étudier ce projet à la FSPF. Mais a priori nous ne voyons pas d’objection à la coexistence de plusieurs solutions sur le marché »
Si une alliance avec Livmed’s n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant, Talel Hakimi s’interroge : « Pourquoi développer une solution à partir de zéro alors que je peux mettre une solution déjà opérationnelle à disposition ? »
Pour l’heure, le projet est porté à la fois par Federgy et des investisseurs extérieurs. « La Poste va supporter des coûts de développement, puis il y aura un abonnement à la charge des pharmaciens ou des groupements dont le montant précis reste à définir », explique Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO.
![Salaires : un premier échec dans les négociations de 2025](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/02/iStock-1173338399-680x320.jpg)
![Harcèlement sexiste dans l’équipe : l’employeur doit agir immédiatement](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/02/harcelement-680x320.jpg)