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Osez le digital dans vos vitrines
Pour attirer le chaland, vous avez envie de diffuser en vitrine vos promotions, les nouveautés, les spots publicitaires des laboratoires… plusieurs solutions s’offrent à vous pour insuffler une touche digitale à votre devanture.
La première idée qui vient à l’esprit lorsque l’on souhaite digitaliser ses vitrines, c’est l’écran. De nombreux prestataires comme Crown Heights, Pharmagest ou Futuramedia sont positionnés sur ce marché. Cette dernière propose deux modèles économiques distincts. « Les pharmaciens ont le choix entre un modèle gratuit, où c’est la régie qui a la main sur la diffusion du contenu. Le pharmacien peut en revanche personnaliser les prix des produits diffusés sur les écrans », explique Guy Taieb, directeur de Futuramedia. La grande majorité des clients, 2 000 sur 2 500, ont opté pour ce modèle. Les autres ont choisi la version où c’est le groupement, ou l’officine, qui pilote la diffusion. Commercialisée à partir de 125 € par mois, elle inclut la mise à disposition d’un écran haute luminosité de 1,5 m2 à 3 m2, l’installation, la maintenance et le service après-vente du logiciel de diffusion.
INTERACTIVITÉ
Si vous souhaitez ajouter une touche d’interactivité, la société Sensovery a conçu Urbitouch une technologie en rupture avec la plupart des écrans tactiles qui imposent de coller à l’extérieur de la vitrine un film tactile. « Celui-ci capte 30 % de la luminosité et peut avoir du mal à résister aux intempéries, note Anne Guénand, fondatrice de Sensovery. Avec la technologie de Sensoglass, tout est embarqué à l’intérieur de la vitrine : l’écran et les deux touches de navigation qui apportent la dimension tactile. Une clé USB branchée à un mini PC connecté en HDMI à l’écran complète le dispositif. Elle abrite le logiciel qui permet de piloter des contenus qui peuvent être statiques ou dynamiques. » Cette solution permet aussi de télécharger des bons de réduction en approchant simplement son téléphone de l’écran. La version statique d’Urbitouch est commercialisée 1 300 €, kit fourni sans écran par Vitrilia Display. Comptez entre 129 € et 250 € d’abonnement mensuel pour la version dynamique, fourniture d’écran inclue.
HOLOGRAMMES
Encore plus innovant, vos vitrines accueilleront peut-être demain des hologrammes en réalité augmentée. La Start-Up Holooh et le directeur artistique Ezra Petronio viennent d’effectuer une opération choc dans les 120 boutiques Zara à travers le monde. « Les passants qui téléchargeaient l’application conçue pour l’occasion pouvaient voir, sur l’écran de leur smartphone, des mannequins en réalité virtuelle défiler devant eux, dans la vitrine », explique Aymeric Delaroche-Vernet, président d’Holooh. Pour réaliser cette prouesse technologique, pas besoin d’installer des équipements en vitrine. Tout se passe dans le smartphone. Ce type d’opérations coûte encore très cher, entre 20 000 et 150 000 €, « mais nous sommes en train de finaliser une version plus économique, car il n’y aura plus besoin de concevoir et de télécharger une application. Tout transitera via une simple page Web », précise Aymeric Delaroche-Vernet.
DISTRIBUTEUR automatique
Vous pouvez enfin animer votre vitrine en y intégrant un distributeur automatique. Retinco a déjà installé sa Petite Parapharmacie dans 300 officines. « Sur les sept étagères, les pharmaciens peuvent exposer debout tous types de produits, y compris les plus fragiles, car c’est un ascenseur qui les dépose dans le bac délicatement », note Frédéric Lemaire, l’un des fondateurs de la Petite Parapharmacie. Pour l’assortiment, Frédéric Lemaire recommande de s’appuyer sur ce qui fonctionne : « en général, les pharmaciens exposent sur deux étagères tout ce qui concerne le bébé : lait, couches, lingettes… Une étagère est ensuite dédiée à l’hygiène féminine, une autre à l’intimité avec des produits comme les préservatifs ou les gels lubrifiants. Le reste de l’assortiment est réservé à l’hygiène, à la bobologie et aux produits de saison… »
Titulaire de la pharmacie qui porte son nom à Roissyen-France, Fabienne Bonassoli a respecté dans les grandes lignes ces règles. Mais elle les a quelque peu adaptées car son automate est surtout utilisé pour… les préservatifs. « C’est de loin ce qui tourne le mieux, confirme la titulaire, avec des ventes qui ont parfois lieu à 2 h 00 du matin, mais aussi lorsque la pharmacie est ouverte. Tant et si bien que je n’en vends pratiquement plus à l’intérieur… ». Elle a donc décidé de leur dédier trois étagères. « D’une manière générale, ce sont tous les produits intimes qui fonctionnent le mieux : les serviettes hygiéniques, les gels lubrifiants, les tests de grossesse… Tout le reste tourne de manière homogène », précise Fabienne Bonassoli qui génère chaque mois 1 000 € de CA grâce à son distributeur. L’investissement a donc toujours été rentable puisqu’elle a payé pendant cinq ans un loyer de 490 € par mois. « Et depuis que j’ai fini de payer mon leasing, c’est tout bénéfice pour l’officine », conclut la titulaire.
ON EN PARLETELECONSULTATIONS
Top départ
L’Assurance Maladie, les mutuelles et les cinq syndicats de médecins libéraux ont signé l’accord qui donne le top départ au déploiement de la télémédecine en France à partir du 15 septembre. Pour pallier les difficultés d’accès aux soins dans certains territoires, les pharmacies pourront proposer des téléconsultations à leurs patients, qui seront facturées par les médecins 25 € comme au cabinet. Elles seront remboursées comme une consultation classique. Les modalités d’intervention et de rémunération des officines seront abordées lors de négociations entre l’Assurance Maladie et la profession. Y.R.
AMAZON
Les ambitions du géant du commerce en ligne américain sur le marché de la vente en ligne de médicaments se précisent. Amazon a annoncé, le 28 juin dernier, le rachat de la pharmacie en ligne pillpack. Aux etats-unis, le site d’eCommerce a l’autorisation de vendre en ligne des médicaments dans tous les états, sauf à Hawa. Y.R.
37,5
Millions de personnes ont effectué au moins un achat en ligne sur un site ecommerce lors du premier trimestre 2018 d’après la fevad et médiamétrie. c’est 900 000 de plus que l’année dernière sur la même période. Y.R.
L’APPLI DU MOIS
Le groupement Pharmactiv vient de lancer la nouvelle version de son application MyPharmactiv. Conforme au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), l’appli favorise l’adhésion thérapeutique des patients dans le cadre du bilan partagé de médication. Via une messagerie sécurisée, les patients peuvent également échanger en toute confidentialité avec leur pharmacien et envoyer leur ordonnance à leur officine. Un outil de suivi santé est également disponible. Les patients peuvent y indiquer différentes mesures (glycémie, tension, cholestérol…), suivre leurs vaccins et enregistrer leurs examens médicaux. Le tout pouvant être partagé avec le pharmacien. L’application permet enfin de consulter tous les avantages offerts par le programme de fidélité MaCart’Activ. Y.R.
RGPD
Vous n’avez pas encore mis à jour les mentions légales et les CGU de votre site Internet pour être en conformité avec le règlement Général sur la protection des données (RGPD) ? qu’à cela ne tienne, le générateur Orson.io se chargera de faire ce travail pour vous. Y.R.
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