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- Hubert Olivier PRÉSIDENT DE L’OCP
Pharmacien Manager. Après « Parce que la santé n’attend pas », la signature de l’OCP devient « Avec vous, pour vous, une nouvelle santé est en marche ». Pourquoi ?
Hubert Olivier. Notre métier historique de répartiteur évolue pour devenir distributeur de produits et services de santé. Après trois ans de réflexion, l’OCP propose aux pharmaciens comme aux laboratoires une approche partenariale autour de la santé des patients. Pour cela, nous avons investi plus de 20 millions d’euros.
P.M. Comment se concrétise votre nouveau modèle ?
H.O. Notre premier grand chantier concerne la disponibilité des produits. Nous nous engageons à diviser par deux le nombre de ruptures. Ainsi, nous avons construit une plateforme qui synchronise au jour le jour les stocks de nos 44 établissements régionaux, les demandes des pharmacies et les livraisons des laboratoires. Le système a fait ses preuves puisqu’il est en marche depuis un an, en partenariat avec cinq partenaires (Ndrl Sanofi, GSK, Pierre Fabre, Biogaran et Teva). Nous gérons ainsi plus d’un tiers de nos flux, avec une disponibilité supérieure à 98 %. Notre démarche simplifie aussi la logistique des laboratoires puisqu’ils ne livrent plus qu’un établissement (Ormes, où se situe la plateforme), au lieu de 44 chaque jour. Bien sûr, notre objectif est d’étendre cette solution à toute notre offre.
P.M. Quelle est la place du digital dans votre offre ?
H.O. Nous lançons au service des pharmaciens la plateforme digitale Link. Soit une solution Internet qui permet de gérer les commandes (en remplacement d’OCP Point), mais aussi l’équipe (planning, cahier de liaison…) et le pilotage de l’officine. En partenariat avec Ospharm, le titulaire aura accès à ses indices de performance et pourra les comparer à ceux des pharmacies de proximité ou de son groupement. Link est aussi un moyen de se constituer une base de données sur ses patients.
P.M. C’est à dire ?
H.O. Aux côtés de Link, nous innovons avec une appli mobile destinée aux patients. Cette appli est téléchargeable gratuitement mais c’est le pharmacien qui la propose à ses patients après avoir obtenu leur consentement. C’est un moyen d’échanges. Le malade peut envoyer son ordonnance, il reçoit une alerte lorsqu’elle est prête, un plan de posologie, un carnet de suivi…
P.M. Et en termes de conditions commerciales, rien de neuf ?
H.O. Si ! Avec nos Solutions achats, nous avons négocié avec les laboratoires plus de choix dans nos offres. Autrement dit, nous avons désormais sur certains marchés stratégiques comme les pansements spéciaux ou la contention, une offre attractive qui se situe entre la commande traditionnelle au grossiste au fil de l’eau et la commande en direct. Ce n’est pas tout ! L’OCP met en place d’ici fin 2016 de nouvelles solutions financières. En apportant sa caution auprès des banques, l’objectif est de faciliter à nos clients pharmaciens l’obtention de prêts.
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