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Une évolution positive à court terme

Publié le 15 juin 2013
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Après une période atone, le marché des compléments alimentaires devrait retrouver le chemin de la croissance en 2014 et 2015.

Le marché des compléments alimentaires, après avoir connu des années glorieuses, peine à retrouver une réelle dynamique. S’ils bénéficient d’une image positive auprès des consommateurs, la progression de leur chiffre d’affaires reste malgré tout faible, enregistrant pour l’année 2012 un taux de croissance de 3 % (source IMS).

Selon Xerfi – société d’études économique – qui vient de publier une étude sur le marché et ses perspectives à l’horizon 2015, les compléments alimentaires devraient bénéficier d’une évolution modérée dans les années à venir. Pour Eline Maurel, auteur de l’étude, « après un recul de 1 % en 2013, dû à une dégradation de l’environnement général et une forte tension du pouvoir d’achat des ménages reportant les dépenses non contraintes, nous prévoyons un rebond pour les années 2014 et 2015 avec une progression moyenne de 2 % ».

Cette embellie se base sur « les prévisions d’une hausse du PIB de 0,3 % pour 2014 et de 1,7 % en 2015 et sur la montée des préoccupations des consommateurs liées au bien vieillir et de l’image plus favorable des produits naturels face aux médicaments », précise Eline Maurel.

Réglementation sur les allégations

Fin 2012, l’Union européenne bouleverse le monde des compléments alimentaires, en imposant une nouvelle réglementation sur les allégations de santé portées sur les produits. Les fabricants doivent désormais faire figurer sur les emballages de leurs produits, soit l’une des 222 allégations de santé autorisées, soit prouver scientifiquement leurs allégations. Pour Xerfi, « face à un marché qui arrive à maturité, cette évolution réglementaire va engendrer de grandes difficultés pour les industriels, et notamment pour les petites structures qui n’auront plus la possibilité de se différencier et d’innover ». Ces nouvelles allégations vont également impacter les consommateurs. Le changement d’information risque d’engendrer des difficultés de compréhension, notamment avec certains termes scientifiques créant une perte de repère. Le conseil devenant un élément essentiel de la vente, les pharmacies, qui bénéficient déjà d’une image incontournable dans la distribution, voient ainsi leur place se conforter.

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Miser sur les services associés

Pour faire face à cette situation, les fabricants sont amenés à revoir leur stratégie d’innovation. Sanofi a ainsi lancé en 2012 sa gamme NovaSanté, entièrement pensée pour les personnes de plus de 50 ans. Les acteurs du segment de la minceur axent, quant à eux, leurs stratégies sur des offres globales. Aussi pour fidéliser leur clientèle, ils associent leurs produits avec un service, comme un accompagnement personnalisé, des conseils de professionnels…