Santé et prévention : les perspectives florissantes de la pharmacie

En cumul sur 12 mois glissants arrêté à fin avril 2022 (source : OpenHealth), l’activité conseil sur les produits de santé (hors monopole) a augmenté de 8,8 % à 8,1 milliards d’euros en pharmacie, et sort renforcée par rapport aux parapharmacies des grandes surfaces alimentaires (+ 2,3 % à 711 M€) et aux e-parapharmacies, malgré leur progression (+ 25 % à 500 k€ en 2021).

A fin avril (toujours en cumul annuel mobile), tous les segments sont en croissance sur le hors prescription (+ 8,8 % au global) : + 13,5 % sur les produits de santé et de prévention de premier recours (dont l’automédication : + 14,7 %, compléments alimentaires : + 11,6 %, dispositifs médicaux : + 13 %) ; + 5,9 % sur l’hygiène et la cosmétologie (dont + 5,7 % sur les soins de la peau). La pharmacie reste de loin le premier canal de distribution des compléments alimentaires (50 % de parts d’un marché pesant 2,3 milliards d’euros, en croissance de 6,3 %).

L’intensité du trafic en pharmacie se maintient au-delà du niveau pré-Covid-19. Sur le hors prescription, un tiers des délivrances de la semaine ont lieu le samedi. « Les Français ont désormais une plus grosse appétence pour les produits de prévention », observe Nicolas Grelaud, directeur des opérations chez OpenHealth, aux 15^e rencontres de l’officine à Paris. En effet, sur le marché du premier recours, les produits à visée préventive grignotent des parts de marché (39,3 % en 2021 versus 34 % en 2017) sur les produits à visée curative  (60,7 % en 2021 versus 66 % en 2017).

« Le paysage global de la santé/bien-être est en mutation et les consommateurs auront toujours besoin du conseil personnalisé du pharmacien, de se faire vacciner et d’avoir un accès immédiat aux produits de santé », conclut Nicolas Grelaud.