L’esthétique médicale ne connaît pas la crise. « L’intérêt des big pharmas pour ce secteur traduit leur évolution vers le bien-être », explique le banquier d’affaires Jean-Yves Coste. Ainsi Nestlé a lancé en 2015 le centre de recherche Shield à Shanghai sur la santé de la peau, Unilever a racheté Dermalogica et Murad, le Chinois Alibaba distribue Filorga en Chine… Sans parler de la mégafusion à 150 milliards d’euros prévue entre Pfizer et Allergan, le fabricant du Botox. En 2014, les fusions-acquisitions dans le domaine de l’esthétique médicale ont atteint 8,2 milliards d’euros, et 4,4 milliards d’euros en 2015, selon l’Imcas, le congrès international de la médecine esthétique qui s’est tenu fin janvier à Paris. La croissance attendue du marché est de 8,5 % en 2016, pour un CA de 7,47 milliards d’euros. Les cosméceutiques représentaient 13 % des ventes en valeur en 2015 (+ 7,5 % de croissance ).
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