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La GMS donne des boutons

Publié le 23 avril 2005
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Selon IMS, en 2004 les ventes des soins antiacnéiques ont baissé en volume (- 3 %) à l’officine au profit des paras (+ 12 % en CA). « Mais la véritable concurrence provient de la GMS qui évolue de 10 % en volume et 17 % en valeur. On assiste actuellement à un transfert des ventes, confirme Anne-Marie Pernet, responsable marketing chez Noviderm. Cependant les antiacnéiques arrivent à la deuxième place du marché global des cosmétiques en pharmacie, avec 65 millions d’euros de CA, derrière les dentifrices. »

Eric Robbe, titulaire à Clermont-Ferrand, a donc invité les pharmaciens à faire valoir leurs conseils pour ne pas banaliser les produits et favoriser ainsi leur fuite vers la GMS. A cet égard, Clarence de Belilovsky, dermatologue, a expliqué les différences entre l’acné de l’adolescent et celle de l’adulte. A retenir : l’acné de l’adulte, principalement sur le bas du visage (maxillaires inférieurs), se caractérise surtout par des lésions inflammatoires (papules, pustules…), alors que chez les plus jeunes les boutons pointent dans la zone centrofaciale. La dermatologue a par ailleurs insisté sur la protection solaire, l’utilisation de produits de maquillage non comédogènes ou la consommation raisonnable de sucreries. Le travail d’éducation est de taille puisqu’on compte six millions d’acnéiques.

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