Détranspirants : des performances qui dynamisent les ventes en pharmacie

La catégorie des déodorants s’est développée en officine en apportant une réponse performante à des problématiques d’hypersudation ou de transpiration excessive, couplée à une peau sensibilisée. C’est sur ce créneau que s’est développé le tenant du titre de la catégorie. « Etiaxil a créé un segment de marché avec son offre de “détranspirant” : une technologie inédite, un mode d’application spécifique sous forme de traitement et une efficacité inégalée. Les consommateurs nous disent souvent : Etiaxil a changé ma vie ! », se félicite Marine de Batz, directrice marketing Etiaxil. La marque classe ainsi trois références dans le top 5 et enregistre 26,7 % de parts de marché valeur. « Nos innovations séduisent et permettent d’élargir l’assiette de ceux qui se dirigent en pharmacie pour acheter leur déodorant, ajoute-t-elle. La marque a doublé de taille en cinq ans, ce qui démontre à la fois la qualité de nos propositions et notre capacité à attirer des profils différents. » Chez Vichy Laboratoires, on promet même une tenue de 96 heures avec le détranspirant Clinical Control. « Sur la catégorie, ce type de promesse est un gage d’efficacité », explique Hélène Giuliano, directrice conseil business développement L’Oréal Beauté Dermatologique France. La marque a nettement développé son offre en matière de déodorants avec trois niveaux d’intensité pour répondre à tous les besoins : les détranspirants mais aussi les antitranspirants et enfin, les déodorants, par ordre décroissant de puissance d’action. De plus, la marque annonce rénover ses formules et réduire le poids de ses packagings pour répondre aux exigences d’écoresponsabilité.

La naturalité au cœur des attentes

Le choix des clients de l’officine se porte en effet de plus en plus vers des produits plus respectueux de l’environnement et de la santé. Quelle que soit la catégorie, le marché de la dermocosmétique en officine est clairement dynamisé par les marques de la clean beauty et les déodorants n’échappent pas à la règle. Les départements recherche et développement de ces acteurs ont permis de mettre au point des solutions qui mêlent à présent performances et naturalité. En témoignent les succès de Respire ou La Rosée qui, en quelques années, ont réussi à hisser leurs références parmi les best-sellers de l’officine. À commencer par La Rosée : la marque est le troisième vendeur de déodorants en pharmacie (derrière Etiaxil et Vichy Laboratoires) avec une référence unique, le Déodorant Fraîcheur, numéro 2 des ventes.

« Suite aux polémiques sur les sels d’aluminium notamment, les formules naturelles ont reçu les faveurs des consommateurs, raconte Annabelle Tratapel, directrice du développement produits La Rosée. Nous les avons touchés grâce à une offre simple, en ligne, forts de notre charte de formulation clean et son impact réduit sur l’environnement. Notre déodorant s’est rapidement hissé parmi les best-sellers du marché. »  Ces marques ont ainsi réussi à proposer des gammes qui répondent à différentes attentes. « Dans cette catégorie, il est devenu courant de scanner les produits, et les références de la grande distribution sont très mal notées, relève Sarah Pouchet, fondatrice d’Unbottled. Désormais, il n’est plus utile de choisir entre naturalité et efficacité. »