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Biosimilaires en ville : peut mieux faire
La physionomie et les perspectives du marché des médicaments biosimilaires en ville sont bien meilleures que celles du générique. Lors de la présentation de ses vœux à la presse, mardi 28 janvier, le Gemme (association de génériqueurs) a donné un aperçu d’un marché en pleine évolution. Avec 22 biosimilaires disponibles en ville, le marché a progressé de 69 % à 306 millions d’euros en 2019 et de 123 % en volume. Le taux de pénétration des biosimilaires n’est que de 26 % en ville alors qu’il est de 61 % sur le marché hospitalier (471 M€ de CA en PFHT, 31 biosimilaires disponibles).
Certes, le marché est dynamique mais encore largement en-deçà des objectifs du gouvernement et de la Stratégie Nationale de Santé (80 % de pénétration des médicaments biosimilaires sur leur marché de référence d’ici 2022).
« Nous sommes très en-deçà de cet objectif : 2 molécules seulement (filgrastim et trastuzumab) sur 13 disponibles l’atteignent à l’hôpital, et 1 sur 9 (filgrastim) en ville », explique Christophe Delenta, vice-président, responsable de la commission biosimilaires du Gemme.
Compte tenu du potentiel de développement des biosimilaires, l’association insiste sur le fait qu’il faut donner à ce marché toutes les cartes pour se développer et lever les freins à son développement, notamment en ville. En effet, le marché du médicament biologique représente 7,3 milliards d’euros dont 2 milliards sont « biosimilarisables ». Au sein du top 10 des médicaments biologiques en ville (2,56 Mds€ de CA), 1,1 Mds€ est biosimilarisable d’ici cette année.
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