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Une savonnerie de l’abeille noire
Céline Daubord s’est lancée dans la production de miel avec des abeilles noires, pour fabriquer des produits du quotidien.
Après vingt ans passés dans le paramédical, Céline Daubord, aide-soignante formée à l’aromathérapie, s’est lancée dans l’élevage des abeilles noires, considérées comme les meilleures pollinisatrices au monde. Son objectif : à partir de la ruche, fabriquer des produits de soin et d’hygiène respectueux des peaux les plus sensibles.
Adolescente, elle réalisait déjà ses cosmétiques maison. Plus tard, jeune adulte, elle découvre l’univers des ruches. Après tout un cheminement, la soignante unit ses deux passions et crée la marque Les Délices de Lylou-Beille en 2018. « J’étais en quête d’une alternative pour des cosmétiques naturelles, car je ne trouvais rien qui me correspondait, ni pour moi ni pour mes enfants aux pathologies de peau particulières », explique-t-elle.
100 % NATUREL.
Toutes ses créations sont préparées à base de cire d’abeille, de miel et/ou de propolis. « Je n’utilise que des matières végétales et minérales en synergie avec les produits de mes ruches », insiste Céline Daubord, qui entend proposer des produits de « qualité et accessible ». Aujourd’hui, son offre comprend principalement des savons produits par une saponification à froid (entre 3 et 5 €), des gels douche réalisés à l’ancienne au chaudron, un complexe d’huiles végétales à la cire d’abeille sans huiles essentielles, ni alcool « en remplacement des crèmes de jour et de nuit et adapté aux bébés », des baumes hydratants, des soins pour animaux réalisés avec des vétérinaires (comme celui pour soulager les piqures, démangeaisons, brûlures… ou un savon pour peaux atopiques), des kits de lessive, ainsi que du miel et de la propolis.
LE CIRCUIT COURT : UN LEVIER POUR S’APPROVISIONNER.
Les produits sont actuellement vendus sur le site internet de la marque et dans cinq points de vente, dont l’officine Anton & Willem de Limoges. « Les pharmaciens véhiculent une image de confiance. Ils sont un gage de qualité, de traçabilité, d’éthique. C’est en ligne avec les valeurs que je porte. De plus, je travaille sans intermédiaire. Les consommateurs sont réceptifs à tout cela », conclut Céline Daubord, qui a passé l’été à procéder à la récolte annuelle de sa centaine de ruches. De quoi mettre au point de nouvelles références ?
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