Une ligne minceur bio dans les officines

De nouveaux acteurs tentent de percer le marché de la cosmétique bio. C’est le cas de Florame, un petit laboratoire (7,5 millions d’euros de chiffre d’affaires) basé à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône), qui vient de lancer Satine, une gamme consacrée à la minceur. Une huile pour le corps, une huile pour le buste, des sels de bain et un gommage constituent une ligne complète, la première sur le segment de la minceur bio d’après le laboratoire. Sa spécificité : l’utilisation de produits actifs issus d’extraits végétaux répondant au cahier des charges Cosmébio et d’huiles essentielles pures.

Utiliser les huiles essentielles pures

Et c’est bien ce qui distingue ce laboratoire de ses concurrents. « Rares sont les marques de cosmétiques à utiliser des huiles essentielles pures. Or nous investissons beaucoup en recherche et développement pour maîtriser les principes des huiles essentielles et nous avons une connaissance approfondie de l’aromathérapie », explique Thierry Recouvrot. Et pour cause : le P-DG de Florame a été l’un des précurseurs de la cosmétique bio en commercialisant des huiles essentielles pures et de l’aromathérapie depuis bientôt vingt ans.

300 officines clientes d’ici 2009

Pourtant, la concurrence promet d’être rude. « Les grandes marques sont de plus en plus intéressées par le bio et rachètent des gamme ou en créent », reconnaît Thierry Recouvrot. C’est par exemple le cas de Sanoflore, racheté par L’Oréal, ou de Phytosun Aroms d’Oméga Pharma.

Jusqu’ici présents dans les boutiques bio et les centres de soins ou les espaces de bien-être, les produits de Florame sont commercialisés depuis quelques semaines dans 180 officines réparties sur toute la France.

Ce n’est qu’un début. D’ici 2009, le laboratoire espère en conquérir 300. Pour cela, Florame s’efforce de faciliter la tâche des officinaux en leur proposant des présentoirs complets, des PLV, des affiches et des dépliants pour les clients.