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Un Sandoz sinon rien

Publié le 24 avril 2004
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Deux dates mémorables dans la longue histoire de Sandoz : 1886, année de sa création, et 2003, année où toutes les marques du groupe Novartis, dans le secteur des génériques, sont regroupées sous la même bannière, s’est plu à raconter Yves Jambu-Merlin, vice-président d’Euro-RSCG. Fallait-il donner un nom aux génériques ? Philippe Ranty, président de Sandoz, en est convaincu : « Au début de la substitution en 1999, les patients refusaient un générique parce qu’ils voulaient la marque. Pour eux, une marque c’est un repère. »

Les patients sont des consommateurs. Ainsi, dans le domaine de l’automédication, les pharmaciens ne s’étonnent plus de voir le patient demander des produits en se passant de conseils. Une attitude qui existe aussi dans le cabinet du médecin. Yves Jambu-Merlin ajoute : « Nous vivons dans une ère de l’information. Il suffit d’aller surfer sur Internet, de lire la presse santé pour avoir l’impression d’être un spécialiste et commencer à douter de ce que l’on nous dit. Le rôle du laboratoire est donc de rassurer le patient en lui donnant des repères. » Une marque se repère et aide ainsi à consommer en toute confiance. En fait, le rêve avoué de Sandoz prendra forme le jour où le client entrera dans une pharmacie et demandera directement un générique Sandoz !

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