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TEST Sobriété médicamenteuse : et si tout le monde se mettait à travailler ensemble ?
La consultation médicale devrait être le premier pas vers la déprescription. Or, « la médecine qui manque de temps et de ressources humaines, qui va trop vite du symptôme au traitement, organise une forme d’addiction systémique au médicament », considère Eric Baseilhac, président de l’Association pour le bon usage du médicament (ABUM), en ouverture du Forum sur le bon usage du médicament organisé ce mardi 11 juin dans les locaux du ministère de la Santé. Pour déployer le concept de « sobriété médicamenteuse », le médecin est incité à se pencher sur ses prescriptions en allant, si besoin, à l’encontre de la volonté des patients. « Il peut y avoir des préjugés sur les attentes des patients par les médecins. Ne pas prescrire ne veut pas dire que l’on ne fait rien pour eux. Il faut construire un récit pour que cette non-prescription soit intégrée par le patient, notamment dans son mode de vie », considère Paul Frappé, président du Collège de la médecine générale. Ce praticien rapporte cependant sa difficulté à retirer des médicaments à des patients en consommant jusqu’à dix par jour. Attentif aux signaux émis par les pharmaciens et les infirmiers libéraux sur la situation d’un patient, il alerte cependant les officinaux à ne pas conclure trop vite quand ils détectent une potentielle interaction médicamenteuse. Il peut s’agir d’une décision médicale assumée. Un discours différent délivré au comptoir instillerait des doutes chez le patient.
Grâce au bilan partagé de médication, le pharmacien joue un rôle de premier plan

Lire la pathologie à travers la prescription

Les kinés participent d’emblée à la sobriété médicamenteuse

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