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Solaires à visée médicale

Publié le 25 mars 2016
Par André-Arnaud Alpha
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ISDIN, le géant de la dermo-cosmétique espagnol (dans le giron de Puig propriétaire d’Uriage), connu pour ses galéniques high-tech, fait son entrée dans les officines françaises avec sa gamme de solaires. Aux côtés des références classiques mais ciblées (FusionGel SPF 50+ pour les sportifs, FusionAir SPF 50+ pour les enfants…), se distinguent quatre soins conçus pour les pathologies cutanées. Deux d’entre eux, formant un véritable film protecteur sur la peau, sont même classés dispositif médical de classe IIa avec des allégations clairement affichées sur les packs. Ainsi, Eryfotona AK SPF 100+, qui contient des photolyases encapsulées (enzymes réduisant les dommages photo-induits sur l’ADN), est recommandé en cas de kératose actinique. Quand FotoUltra SolarAllergy SPF 100+ prévient et soulage les symptômes de l’allergie, grâce à sa formule enrichie en ectoïne. Autre protection médicale : ActiveUnif y SPF 50+ apporte un trio d’actifs (niacinamide, symwhite et PKEK) qui protège contre l’apparition des taches pigmentaires en régulant la production de mélanine (existe en version teintée). Enfin, AgeRepair SPF 50+ limite le photo-vieillissement en réparant le dommage actinique accumulé au niveau cellulaire. Et ce, grâce notamment au Lipopeptide Q10 qui active la synthèse de collagène. Prix public : 26 € le flacon Eryfotona AK de 50 ml, 23 € le flacon SolarAllergy de 50 ml, 22,50 € le soin ActiveUnify (50 ml) et 24,50 € AgeRepair (50 ml).

SPF 100+

ISdIN jette un pavé dans la mare en affichant un SPF 100+ sur les façades de ses deux soins classés dispositifs médicaux. En France, l’indice 50+ est habituellement un maximum, comme le recommande la réglementation européenne pour une observance optimale (application toutes les deux heures). Cependant, les indices de photoprotection supérieurs ne sont pas interdits.

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