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Onagrine remet le pied à l’officine
Disparue des linéaires officinaux depuis 2006, la marque Onagrine revient aujourd’hui grâce à la volonté et aux capitaux de Bernard Laillé, ancien dirigeant de Beiersdorf. En 2001, le groupe allemand, qui possède notamment Nivéa, avait racheté la marque avant de la délaisser, préférant se consacrer aux laboratoires dermatologiques Eucerin.
« J’étais convaincu du capital qualité et de la notoriété d’Onagrine, laquelle fut, en 1981, l’une des premières marques de beauté du circuit et qui appartient au patrimoine cosmétique de l’officine », explique Bernard Laillé, qui a rassemblé autour de lui plusieurs entrepreneurs afin de racheter la marque et tenter de lui donner une seconde vie. Le nouveau concept d’Onagrine repose sur l’association de l’huile d’onagre originelle et de plantes vivant dans des « conditions extrêmes ».
3 500 points de vente visés à moyen terme
Dès le mois de février, la nouvelle gamme d’Onagrine – toujours anti-âge – arrivera dans les officines, avec huit références pour commencer afin de faciliter les implantations. A moyen terme, l’objectif est de conquérir près de 3 500 officines, dont 700 à 800 d’ici la fin de l’année. « Nous croyons beaucoup au conseil du pharmacien pour développer les ventes de la gamme », indique Bernard Laillé, qui s’est donné des moyens humains, marketing et financiers pour assurer l’essor de la marque. Car, en plus d’une force de vente exclusive (assurée par le distributeur Repsco), Onagrine bénéficie d’un réseau de formateurs et, surtout, d’opérations d’animation sur les points de vente. Sans oublier des visites chez les dermatologues, dont les prescriptions représentaient auparavant 34 % des unités vendues.
Pour faciliter le travail du pharmacien, Onagrine a par ailleurs choisi d’avoir une politique d’échantillonnage généreuse, avec 3,5 doses d’essai fournies par produit commandé. Prochaine étape : une communication grand public avant la fin 2009.
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