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L’effet régénération

Publié le 26 septembre 2016
Par Charlotte Nattier
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Si c’est un papillon australien qui prête son nom à la nouvelle marque officinale Maege, ce sont bien des scientifiques qui l’ont co-développée. Au cœur des formules : le peptide SDKP, molécule présente naturellement dans les cellules vivantes. Des chercheurs du CNRS ont mis en évidence sa capacité à stimuler tous les mécanismes de renouvellement d’une peau saine, en agissant au niveau des fibroblastes, du collagène, des kératinocytes, de la fibronectine… Entre alors en scène Nicolas Rivière, pharmacien fondateur du laboratoire RPM Dermatologie. Il décide d’intégrer le SDKP à une gamme anti-âge ayant pour but de réveiller les facultés de régénération cutanée. Dans les soins, le fameux peptide est associé à la technologie des nano-gouttes (NeoGouttes Target) qui permet de le protéger et surtout de le vectoriser. Objectif : cibler les cellules spécifiques de la régénération cutanée. Pas moins de trois brevets sont associés au lancement de Maege. L’offre se décline en un sérum, une crème et un soin contour des yeux pour les femmes à partir de 30 ans.

Prix public : 65 € la Crème de 50 ml, 79 € le sérum de 30 ml et 60 € le contour des yeux de 15 ml. Médias : plan digital depuis septembre.

CÔTÉ COMMERCIAL

« Pour répondre aux attentes des officinaux, nous proposons d’appliquer un coefficient de 2 sur nos prix d’achat. Et nous assurons une zone d’exclusivité pour éviter toute concurrence », explique Nicolas Rivière. RPM Dermatologie vise une distribution dans 10 % du parc officinal français à terme, en ciblant les points de vente haut de gamme et en prévoyant d’ici la fin de l’année un large plan d’échantillonnage.

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