Cœur artificiel : une première commercialisation pour Carmat

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Cœur artificiel : une première commercialisation pour Carmat

Publié le 19 juillet 2021
Par Audrey Chaussalet
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Créée en 2008, la MedTech française Carmat avance à pas de géant, en vendant pour la première fois ce jour, sa bioprothèse autonome et biventriculaire. Cette dernière a été transplantée à un patient en attente d’une greffe, au centre hospitalier de Naples (Italie).

Baptisé « Aeson », ce cœur artificiel permet de prolonger la vie de patients atteints d’insuffisance cardiaque en phase terminale ou d’attendre une éventuelle transplantation d’organe. Le marché global est énorme. Environ 5 500 transplantations cardiaques sont effectuées chaque année dans le monde, mais les besoins sont évalués à 100 000 greffes aux États-Unis et en Europe. En France, la liste d’attente était de 900 patients fin 2019. Carmat a reçu le marquage CE fin 2020 et a obtenu la semaine dernière, l’autorisation de la Food & Drug Administration américaine de mener de nouveaux essais cliniques préliminaires, indispensables à une éventuelle commercialisation aux États-Unis prévue au plus tôt en 2024. Carmat prévoit d’intensifier sa production de cœur artificiel dès cet été sur son site de Bois-d’Arcy, dans les Yvelines.

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