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100 ans et plus naturelle que jamais !
Née en Suisse en 1921 et implantée en Alsace deux ans après, Weleda fête cette année ses 100 ans. L’occasion de revenir sur l’histoire et les engagements précurseurs de la marque suisse de soins cosmétiques et de médicaments homéopathiques, devenue leader du segment bio/naturel en pharmacie.
En cette année 2021 qui marque le centenaire de sa création, Weleda, pionnier de la cosmétique naturelle, se positionne comme la marque santé-bio la plus connue des consommateurs – avec 42 % de taux de notoriété spontannée (étude YouGov 2020) et décroche la première place du podium de la cosmétique bio en pharmacie et parapharmacie avec 37 % de parts de marché en volume (Source Iqvia Para/Pharma en cumul annuel fixe à fin décembre 2020). Un succès que la marque doit à la rencontre en 1921 de trois visionnaires de la beauté et de la santé : le docteur Ita Wegman, le philosophe Rudolf Steiner et le chimiste Oskar Schmiedel. Tous trois partageaient une approche avant-gardiste de la santé, prenant en compte la correspondance profonde entre l’homme et la nature. C’est à Arlesheim (canton de Bâle-Campagne) que le laboratoire développe ses premiers produits pharmaceutiques et cosmétiques, inspirés de l’anthroposophie, un courant de pensées rapprochant les mécanismes internes de l’être humain à ceux qui régissent la nature.
Des références intemporelles.
En 1924, Weleda ouvre une filiale à Huningue, près de Saint-Louis (Alsace), qui emploie aujourd’hui 350 personnes. « La marque fut l’une des premières à proposer des formulations à base d’éléments végétaux, naturels et biologiques. Et à se positionner sur son rapport à l’environnement, le pouvoir du vivant et l’intérêt de la biodiversité », souligne Ludovic Rassat, le nouveau directeur de la filiale Weleda France. Le premier best-seller (toujours en vente aujourd’hui) est une lotion capillaire au romarin, destinée au massage du cuir chevelu. Parmi les autres produits phares qui ont traversé les décennies : l’huile de massage à l’arnica dédiée à la préparation et la récupération physique des sportifs, le jus de bouleau, ou bien la crème aux plantes médicinales “skin food”, rebaptisée “Skin Food soin réparateur” en 2019, dont la formule reste inchangée depuis 1926. « Cette approche holistique guide encore 100 ans plus tard les développements de la marque ».
Une production locale.
L’inauguration en 1952 d’un jardin de plantes médicinales, cultivées en biodynamie, à Bouxwiller, dans le sud de l’Alsace, constitue un autre tournant dans l’histoire de Weleda. « Dans ce jardin de 1,5 hectare, nous produisons une soixantaine de plantes médicinales destinées à la fabrication de nos médicaments en France, notamment les teintures mères, poursuit notre interlocuteur. Ce qui représente environ 4 tonnes traitées par notre service récolte, qui emploie 6 personnes. Les produits sont cueillis le matin et transformés durant la journée ». Si les approvisionnements proviennent essentiellement du jardin français, Weleda récolte également sur des sites protégés. « Mais, ces récoltes tendent à diminuer au profit de plantes cultivées en biodynamie, que nous avons su adapter à la culture à travers un long processus d’expérimentation et d’adaptation pour l’aconit, la grande gentiane, le colchique, l’euphraise, le millepertuis… », explique Ludovic Rassat.
Renforcer la branche médicament.
Depuis 1949, Weleda développe également une activité de médicaments homéopathiques, qui se déclinent sous différentes formes : granules, solutions buvables en gouttes, collyres, sprays nasaux, poudres orales, huiles, crèmes, pommades, gels… Cette production française (850 références) représente un chiffre d’affaires de 26 M€ sur un total de 79 M€. « Nous voulons aussi renforcer notre visibilité sur nos activités pharmaceutiques, avec de nouvelles références comme le Neurodoron, médicament homéopathique indiqué pour les fatigues nerveuses dues au stress », poursuit Ludovic Rassat. Ce renfort sur le volet santé nécessite des investissements au niveau des locaux, le réglementaire et le matériel. « Nous avons démarré le rapatriement de certaines activités de Suisse vers la France, telles que la production des pommades pour tout le groupe et certaines opérations de packaging, comme une chaîne de lotage des produits cosmétiques », précise le directeur de Weleda France.
Faire connaître son engagement écologique.
Pour Weleda, créer des produits est une vraie démarche intégrée à tout un process de développement. « C’est un engagement relayé notamment via le label Natrue, obtenu en 2007 et dont la mission est de promouvoir et de protéger les cosmétiques naturels et biologiques au profit des consommateurs du monde entier. Mais, aussi, par le UEBT (Union for Ethical Biotrade), qui vient de certifier l’ensemble de notre système d’approvisionnement durable ». Ludovic Rassat veut profiter de cette année du centenaire pour mieux faire connaître les valeurs de Weleda auprès du grand public. Plusieurs actions sont ainsi déclinées : mise en ligne de la plateforme Open Garden pour se promener dans les jardins biodynamiques, contenu multimédia sur les approvisionnements de l’entreprise et engagement environnemental. « Nous sommes dans une démarche visant à obtenir la certification B Corp d’ici à 2022 », assure-t-il. Conscient de l’intérêt des consommateurs pour les questions environnementales, les produits cosmétiques seront habillés cette année d’un nouveau packaging issu d’un matériau en grande majorité recyclé.
12,5 M d’unités
C’est la prévision du nombre de médicaments produits en France par Weleda en 2021.
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