- Accueil ›
- Business ›
- Groupements ›
- Welcoop investit peu à peu le terrain
Welcoop investit peu à peu le terrain
Le 8 septembre 2008, le groupe CERP Lorraine annonce sa décision de vendre son activité répartition et de rebaptiser la coopérative Welcoop (voir Le Moniteur n° 2743 du 13.9.2008). Un an plus tard, Welcoop investit peu à peu le terrain. La structure, qui compte 2 600 associés coopérateurs, a séduit 800 nouvelles recrues et levé 7,5 millions d’euros. La SA Welcoop Pharma a, elle, convaincu un millier de pharmaciens à devenir actionnaires. Les différents services proposés aux officinaux semblent, eux aussi, gagner du terrain. Ainsi, Cristers monte en charge avec 400 coopérateurs clients et une offre annoncée de 230 présentations dès début 2010 couvrant 70 % du Répertoire des génériques en valeur. Pharmagest est parvenue à investir le marché des EHPAD (750 maisons de retraite sont équipées de ses logiciels) et Marque Verte va bientôt débarquer sur le petit écran à travers une campagne de communication.
Adhérent de la première heure de la coopérative Groupe Welcoop et du groupement Pharm’Objectif, Eric Schiltz, installé à Metz, n’a pas franchi le pas de l’actionnariat dans la SA Welcoop Pharma pour des raisons financières. Il n’a pas été non plus un farouche utilisateur des services proposés par Welcoop Pharma. « J’ai travaillé avec le groupement pour avoir des conditions d’achat, ainsi qu’avec D,Medica – pour le MAD – et Offidirect. J’ai conscience d’être un peu fautif, mais adhérer à l’offre Welcoop Pharma suppose de changer ses habitudes de travail et cela prend du temps. » S’il juge le projet de Welcoop séduisant et porteur pour la profession, il semble d’après lui que les résultats obtenus n’ont pas été à la hauteur des espérances affichées. « En dehors de la zone d’influence de l’ancienne CERP Lorraine, je n’ai pas l’impression qu’il y ait eu une franche adhésion des confrères. »
CourtierPharma victime de la CJCE
« La propriété de l’officine tombera », prévoyait un titulaire des Alpes-Maritimes, dans Le Moniteur du 6 septembre 2008, à propos de la création de CourtierPharma. En confortant, le 19 mai dernier, le monopole de propriété des pharmaciens d’officine, la Cour de justice des communautés européennes l’a fait mentir et… signé l’arrêt de mort premier courtier en pharmacie. En cas d’ouverture du capital, cette société voulait développer une activité d’intermédiaire auprès des pharmaciens désireux de vendre leur fonds de pharmacie à un grossiste-répartiteur. Le concept a séduit les plus audacieux puisque, à la veille de mettre la clé sous la porte, la société avait sous le coude 180 dossiers de pharmacies à proposer à la vente, d’un chiffre d’affaires moyen de 1,9 million d’euros. CourtierPharma a été officiellement dissoute le 4 juin dernier.
- L’IA au service des pharmaciens : un levier contre la fraude aux ordonnances ?
- « Non, monsieur Leclerc, les pharmaciens ne sont pas des nuls ! »
- [VIDÉO] Médicaments : on vous livre cette idée…
- Sante.fr : l’outil de référence pour faire connaître ses services aux patients
- Campagnes publicitaires de médicaments OTC et des produits de parapharmacie
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?
![[VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/bonnefoy-dpc-680x320.png)
![[VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/grollaud-sans-680x320.png)