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Une officine sur deux sous enseigne dans 10 ans ?
D’ici dix ans, 50 % des pharmacies pourraient passer sous enseigne, d’après la nouvelle étude de Median Conseil, cabinet spécialisé dans la santé. « En 2007, le nombre de pharmacies sous enseigne a doublé, passant de 1 750 à 3 450 », précise Benoît Thomé, son dirigeant. D’ici 2019, ce nombre pourrait donc atteindre 10 500. « Cette projection est effectuée sans ouverture du capital au-delà des pharmaciens », indique Benoît Thomé.
Pour lui, cette nette propension des pharmaciens à rejoindre une enseigne est « consécutive à la mise en demeure adressée au gouvernement français par la Commission européenne concernant l’ouverture du capital ». Car, dans un contexte devenu instable, avec une concurrence toujours plus accrue, l’enseigne est perçue comme une « promesse qui rassure, avec la garantie d’une organisation plus large et une uniformisation du point de vente attendue ». D’ailleurs, l’étude de Median Conseil révèle également que 80 % des pharmaciens en enseigne se sentiraient plus sereins face à l’avenir.
Mais le fait que les pharmaciens se heurtent à des difficultés en matière de communication pourrait entraver leur développement. Toujours d’après cette étude, « sans libéralisation de la communication, le nombre de pharmacies sous enseigne serait de 8 100 ». Or, la perspective d’un droit plus large à communiquer pourrait donner des ailes aux enseignes existantes. Median Conseil établit, en effet, que « cinq enseignes pourront dans ce cas probablement dépasser les 1 000 adhérents et proposer une bonne couverture du territoire ».
Recherche partenaires financiers solides
L’autre clé qui pourrait permettre aux enseignes de se développer dans les prochaines années est l’adossement à un partenaire financier solide. Certaines ont déjà pris les devants, comme Alphega (qui appartient à Alliance Healthcare), Pharmactiv (liée à l’Allemand Celesio), Plus Pharmacie, dont Phoenix détient 35 % du capital, ou encore Forum Santé. Mais pour Benoît Thomé, les enseignes « qui viennent de se lancer, comme Pharmodel, celles qui s’apprêtent à le faire, telles Astera et Welcoop, ou celles qui se sont développées sur un autre modèle, comme Népenthès et Evolupharm, auront de la peine à combler leur retard ».
Quant aux groupements Giphar et PHR, « des partenaires financiers ne manqueront pas d’apparaître » bientôt pour les rejoindre, affirme Median Conseil.
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