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Réseau Lafayette : 28 projets d’ouverture d’ici la fin du premier semestre
« On nous a toujours dit » Lafayette à Paris, ce n’est pas possible ! « . Il était temps que nous arrivions pour accompagner la population locale, car à Paris les prix sont chers, voire très chers », s’amuse presque Hervé Jouves. Lors d’une conférence de presse organisée à Paris le 15 février, le président de l’enseigne Lafayette a confirmé que 34 nouvelles pharmacies avaient rejoint le réseau en 2017, y compris en Martinique et en Guadeloupe.
Le renforcement de ses positions en Ile-de-France est désormais l’une des priorités de Lafayette. Implantée depuis 3 ans dans la capitale avec la pharmacie des Halles (1er arrondissement), l’enseigne a signé fin 2017 un accord avec le Groupe Daloy qui apporte dans la corbeille 6 nouvelles pharmacies (10e, 19e et 20e arrondissements). Et la prise est loin d’être anecdotique : Patrick Daloy n’est autre que le fondateur du GIE Paris-Pharma.
Actuellement, 28 projets d’ouverture sont en cours de réalisation pour le 1er semestre 2018, dont 3 en Ile-de-France. « Nous allons approcher le rythme de 50 nouvelles pharmacies sur l’année, ce qui nous permettra d’approcher les 200 points de vente », se réjouit Hervé Jouves, qui se défend pourtant d’avoir des ambitions démesurées : « Nous ne voulons pas » recruter » 1000 à 2000 pharmacies. Notre objectif se limite à 250-300 pharmacies à l’horizon 2019-2020. En revanche, il est exact que nous souhaiterions accentuer notre développement dans une région comme la Bretagne par exemple ».
Aujourd’hui, même des pharmaciens qui exercent dans des communes de 1500 à 2000 habitants commencent à s’intéresser à ce modèle qui recrute dans une large gamme de chiffre d’affaires allant de 700 000 euros à 7 millions d’euros. « C’est un modèle commercial éprouvé qui rend le pharmacien moins dépendant du législateur », répond du tac au tac le président de l’enseigne qui glisse dans la conversation que la répartition du chiffre d’affaires est équilibrée : schématiquement 1/3 de médicaments remboursables, 1/3 de médicaments non remboursables, dispositifs médicaux et compléments alimentaires, 1/3 de parapharmacie.
Selon Hervé Jouves, son réseau génère de la croissance, y compris sur les médicaments à TVA à 2,1 % : + 3 % par an de progression depuis 4 ans. Ce qui n’est pas si étonnant dans la mesure où l’enseigne indique être en mesure de multiplier un chiffre d’affaires moyen (1,5 million d’euros) par 4 en 4 ans – le CA d’une pharmacie moyenne Lafayette avoisine les 5,5 millions d’euros.
Il n’empêche que les officines du réseau ont la réputation d’avoir des marges très basses. Ce qui serait de moins en moins vrai. « Sur les 4 dernières années, nous avons gagné 1 point de taux de marge par an et par pharmacie », affirme Hervé Jouves, qui compte bien arriver à 30-31 % d’ici 3 ans, contre environ 28 % aujourd’hui.
Le réseau Lafayette traîne dans son sillage un autre sujet de crispation, celui des obligations convertibles en actions (OCA). « Nous avons fait face à certains départs volontaires au moment de l’arrivée au capital du fonds d’investissement de Rothschild », reconnaît Hervé Jouves, tout en précisant que le recours aux OCA s’effectue avec tact et mesure.
Pour l’instant, seules deux acquisitions ont été accompagnées via les obligations convertibles en actions du groupement : l’une, dans le cadre du départ à la retraite d’un titulaire avec un adjoint qui lui a succédé et l’autre, dans le cadre du rachat par un titulaire d’une officine dont le chiffre d’affaires était très important. « Nous poussons un modèle d’indépendants », martèle Hervé Jouves.
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