Ratiopharm : Le nouveau challenger du marché

La France est une priorité stratégique de Ratiopharm en Europe, affirme Hubert Olivier, P-DG de la filiale française du numéro un européen du générique. Pour 2003, le plan de marche a été respecté et les résultats obtenus ont dépassé les intentions fixées en début d’année. »

Ratiopharm a créé la surprise l’an dernier en affichant le plus fort taux de croissance (+ 85 %, CA de 36 millions d’euros) largement au-dessus du double de la croissance du marché. Les secrets de cette ascension : le laboratoire est également numéro un en taux de couverture du Répertoire sur les dix plus grosses rotations.

Avec 61 dénominations communes et 121 présentations, Ratiopharm possède l’une des gammes les plus dynamiques du marché et entend ne pas lever le pied en 2004, année marquée par la chute de brevets de molécules majeures.

Sur les « incontournables » comme l’oméprazole, l’ofloxacine, le citalopram, le zolpidem…, Ratiopharm a en outre la capacité de lancer leurs génériques à J + 1.

Les échéances des brevets font que le marché français du générique va s’inscrire dans une logique de croissance plus rapide. En 2004, il franchira le cap du milliard d’euros et, dans ce contexte, Ratiopharm entend bien gagner les points nécessaires pour passer de la huitième place (4,5 % de parts de marché en 2003) à la cinquième devant Irex, EG Labo et RPG. L’objectif suivant, fixé à cinq ans, est de figurer parmi les trois premiers.

Pour cette année, Ratiopharm a décidé de renforcer sa stratégie commerciale (catalogue, lancements, fidélisation, formation), d’augmenter sa performance logistique (délais optimisés de livraison), notamment grâce à l’ouverture d’ici l’été 2004 d’une nouvelle plate-forme logistique de 5 000 m2 en région parisienne ayant le statut de dépositaire, et de lancer un nouveau packaging pour rendre la dispensation encore plus aisée.