Groupements Réservé aux abonnés

Népenthès vers une politique d’achats commune

Publié le 22 novembre 2008
Mettre en favori

Comment mieux se préparer aux évolutions de l’environnement officinal ? Cette question clé, qui est actuellement sur toutes les lèvres dans la profession, a également animé le congrès 2008 de Népenthès qui s’est tenu du 8 au 10 novembre à Nantes. Le groupement a alors conforté sa ligne directrice : développer le commerce intégré avec ses trois enseignes de pharmacies indépendantes Népenthès, Proxipharm et – la petite dernière – Ecopharma (voir Le moniteur n° 2749).

Dans ce cadre, le groupement souhaite aider ses adhérents à optimiser leurs achats. « La puissance économique d’un réseau de pharmacies indépendantes repose sur une politique commune et organisée des achats, des ventes et de la communication sur le point de vente », explique Christian Grenier, président de Népenthès. Le groupement souhaite alors faire adhérer 1 000 pharmaciens dans une politique commune des achats, et notamment les 270 pharmaciens du Nouveau Business Model (NBM) lancé en 2007 (voir Le Moniteur n° 2673).

Un logiciel pour gagner 2 à 3 points de marge

Dans cette optique, et pour aider ses 4 617 adhérents à mieux gérer leurs achats, Népenthès a annoncé le lancement du logiciel Loginep. Développé par Alliadis, son partenaire informatique, il peut aller chercher directement les commandes du pharmacien et les transférer sur les plates-formes logistiques. Mais, pour profiter de ce nouvel outil, le pharmacien devra signer un contrat de commerce associé dans lequel il s’engage à sélectionner un génériqueur et déterminer des objectifs d’achats de médicaments du laboratoire choisi, calculés selon un pourcentage du chiffre d’affaires de l’officine et le rythme de ses commandes sur la plate-forme Népenthès. L’investissement informatique nécessaire (matériel, logiciel et maintenance) sera entièrement remboursé en produits de la marque Nep.

D’après le groupement, Loginep pourra permettre aux pharmaciens adhérents de gagner 2 à 3 points de marge (soit 30 000 à 40 000 euros par an), à en croire les premiers résultats émanant de l’utilisation du logiciel par les pharmaciens du NBM.

Publicité