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Les groupements entrent dans la course
Au grand dam des grossistes-répartiteurs et des dépositaires, des groupements se dotent de leur propre plate-forme de distribution. Une façon pour eux de prendre encore mieux leur avenir en main. Pour ne pas perdre leur business, les répartiteurs misent sur leur rôle de prestataire de services et mettent à leur disposition leur savoir-faire et les ressources pour faire tourner ces nouvelles structures. Etonnant.
Les groupements seraient-ils pris par la folie des grandeurs ? Aujourd’hui, certains d’entre eux ont franchi le Rubicon, ont créé (ou sont sur le point de créer) leur propre structure de répartition et/ou de dépositaire et/ou encore de centrale d’achats. Quand on sait les obligations de stockage et de livraison qui s’imposent aux grossistes-répartiteurs, force est de constater que ces groupements n’ont pas froid aux yeux en décidant de jouer les trouble-fête au sein d’une profession par ailleurs très concentrée. Leur volonté de disposer de leur propre plate-forme logistique est plus forte que tout. Avec un objectif clairement affiché : maîtriser une partie des achats et des ventes de leurs affiliés, mais surtout préserver leur indépendance et celle de leurs adhérents en cas d’évolution du réseau vers un système de chaînes aux mains de multinationales dont celles de la répartition.
La démarche des groupements n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, Evolupharm est dépositaire et actionnaire dans le capital d’un grossiste-répartiteur. La Sogiphar, centrale d’achats des pharmaciens Giphar, existe depuis 1975 en tant que telle mais aussi en tant que grossiste-répartiteur vétérinaire. En 1995, elle a même acquis le statut de dépositaire, tandis que le groupement créait sa gamme de produits à la marque (Dermactive). Et Giphar est passé à la vitesse supérieure en 2001 avec la création de Sogiphar Répartition. En 1995, Plus Pharmacie s’est doté d’une plate-forme de livraison pour la parapharmacie et aujourd’hui pour ses quelque 600 références à la marque. Plus récemment, Plus Pharmacie a commencé à étendre son activité aux produits vignetés, et notamment aux génériques. Pour 2002, ce groupement, jusqu’ici partenaire de Phoenix Pharma, s’apprête à devenir propriétaire de son propre site logistique (achat de locaux de 2 500 m2 en région parisienne). Dans ce tour d’horizon, citons encore la Coopérative d’Ile-de-France dirigée par Serge Rader. Enfin, Co-Pharm-Ec démarre 2002 sur les chapeaux de roues avec la mise en place de Népenthès Distribution .
Des répartiteurs et groupements perplexes
Réagissant aux offensives des groupements, les répartiteurs se déclarent préoccupés par les conséquences sur leur activité. « Ce nouveau circuit va se développer forcément au détriment de la répartition traditionnelle », souligne Patrick Brondeau, directeur « réseaux » chez Alliance Santé. Pourtant il trouve la démarche des groupements fondée sur le secteur des produits non réglementés : « Ils poursuivent une logique distributive basée sur les volumes, les prix et une cohérence de gamme. » En revanche, il comprend moins leur motivation à investir la distribution du médicament éthique, dont les marges sont réglementées et la croissance encadrée par un ONDAM (objectif national des dépenses d’assurance maladie). « L’action de leur plate-forme de répartition se concentre sur une gamme plus restreinte de produits à forte rotation qui fait aujourd’hui notre résultat. Nous ne pouvons subir cet écrémage et continuer d’assurer les mêmes services au pharmacien », met-il en garde.
Phoenix fait le premier pas
L’émergence de ces petites structures et leur immixtion sur la distribution du vigneté hors génériques laissent également perplexe Serge Carrier, membre du directoire de l’OCP. Néanmoins, sur les marchés où les pharmaciens d’officine conservent le pouvoir, la décision et le choix de leurs laboratoires partenaires (génériques, médicament familial, parapharmacie), il juge la constitution d’enseignes ou de réseaux de pharmacies indépendantes comme « une avancée économique donnant de la valeur ajoutée aux groupements, dans un monde de distribution moderne ».
Certains groupements partagent l’opinion des répartiteurs. Hélène Marvillet, responsable du CEIDO, ne voit pas de justification économique pour un groupement à devenir répartiteur : « Il n’y a aucun intérêt à ce que la grenouille devienne aussi grosse que le boeuf. Sur les médicament remboursables, les conditions commerciales sont très réglementées et les pharmacies CEIDO bénéficient grâce à leur taille importante des paliers de remises maximales. » En revanche, sur d’autres marchés, ce groupement ne manque pas de faire appel aux services des grossistes-répartiteurs et dépositaires pour des opérations ponctuelles.
Une politique que partage également Michel Quatresous, président d’Optipharm, tant que les remises sur le vigneté seront bloquées. « Alliance Santé est sortie de notre capital depuis sa fusion avec Unichem, mais nous avons maintenu notre accord logistique avec ce prestataire de services. Par ailleurs, notre statut de mandataire aux achats est mieux accepté par les laboratoires qu’un statut de dépositaire. »
La création d’une plate-forme n’entre pas non plus dans les priorités d’IFMO. Dominique Schmitt, son président, pense que la « certification de l’acte pharmaceutique au niveau d’un réseau de pharmaciens a plus de chances d’influer sur la politique des organismes payeurs que des actions sur la distribution ».
La CERP Rouen, par la voix d’Alain Roudergues, son directeur de la communication, déclare de son côté « ne pas avoir d’a priori contre le fait que d’autres coopératives de pharmaciens veulent tenter l’aventure de la répartition pharmaceutique. Mais n’est-ce pas un combat d’arrière-garde alors que les enjeux sur ce marché sont aujourd’hui européens ? ». Alain Roudergues espère que ces nouveaux intervenants assumeront complètement leurs missions de répartiteur, avec « ses gloires et ses servitudes au regard de la santé publique ».
Quoi qu’il en soit, les répartiteurs traditionnels sont décidés à conserver leur pré carré. « L’apparition de plates-formes nous interpelle et nous incite à construire d’autres liens avec les pharmaciens et les groupements », indique Patrick Blondeau. « Nous sommes des professionnels de la logistique et des prestataires de services, et nous possédons un savoir-faire reconnu que nous saurons adapter aux structures qui le demandent », abonde dans le même sens Serge Carrier. Sur ce terrain, Phoenix Pharma a pris les devants. « Depuis 1997, notre groupe a compris le phénomène groupement et pris la décision d’accompagner activement les initiatives des groupements désirant conserver la maîtrise de leur profession en leur fournissant des prestations de services adaptées à leurs objectifs », rappelle Pascal Grateau, directeur commercial de ce répartiteur.
Dans un marché national figé, Phoenix Pharma (3,6 % de parts de marché en 2000, source CSRP) s’est adapté et est devenu le prestataire de services de Plus Pharmacie, Giphar, et a conclu tout récemment un pacte d’alliance avec le groupe Népenthès.
Accords de partenariat : la solution « soft »
Une autre façon pour les groupements d’intégrer une telle force de distribution est de conclure des alliances avec les grossistes-répartiteurs déjà en place. Sans avoir à réinventer le métier et à investir des sommes colossales. C’est l’option retenue notamment par Giropharm, actuellement en pourparlers avec trois répartiteurs différents qui devraient concrétiser un accord de partenariat avec l’un d’eux d’ici à la fin du premier semestre. « Nous sous-traitons la logistique auprès de gens qui ont le savoir-faire mais cela n’affecte en rien notre liberté d’achat et notre marge de manoeuvre, l’objectif étant de disposer d’outils nous permettant de rationaliser nos achats et d’obtenir par ce biais de meilleures conditions commerciales de nos fournisseurs », explique Pierre Austruy, président de Giropharm.
Mais pour que le système marche, les adhérents devront s’engager sur un minimum de commandes. Aux dires de ce responsable, les génériqueurs sont de moins en moins enclins à passer par le grossiste-répartiteur et se montrent assez intéressés par cette alternative plus économique. Pour que les groupements aient le champ libre, il faudra au préalable clarifier les règles du jeu sur les remises commerciales concernant les génériques.
Europharmacie est également partisan de cette approche et réfléchit à la mise en place d’une plate-forme logistique en partenariat avec l’OCP. Mais les réactions mitigées de certains laboratoires partenaires font que le groupement avance à petits pas sur ce dossier. « Ils ne sont pas convaincus d’y trouver un intérêt financier, dans la mesure où ils possèdent une logistique déjà très performante, livre Jean-Luc Tomasini, président d’Europharmacie. Ce qu’ils attendent, ce sont des services qui peuvent améliorer la promotion de leurs produits… »
Un « Grenelle des groupements » aura-t-il lieu ?
Même circonspection chez Forum Santé, qui penche également en faveur de l’option d’un partenariat. « La défense des intérêts et des conditions commerciales de nos adhérents est une priorité chez Forum Santé, explique Pierre-François Charvillat, directeur général adjoint. Posséder notre propre plate-forme contribuerait à notre indépendance, mais le coût de cet investissement reste pour l’instant un frein car les laboratoires ne donnent pas l’impression de se bousculer pour rejoindre ce type de structure. Un coût de fonctionnement déraisonnable s’imputera forcément sur les remises des adhérents. »
Pour Serge Rader, président de la Coopérative des pharmaciens d’Ile-de-France,« les groupements qui s’acoquinent avec les répartiteurs se fourvoient » et « la multiplication des chapelles signe la mort de la pharmacie libérale ». Selon la devise des groupements – « l’union fait la force » -, il propose de créer dix plates-formes nationales pour approvisionner l’ensemble du réseau et relever le challenge de baisser de 15 % à 20 % les prix des médicaments non remboursables. Serge Rader demande la tenue d’un « Grenelle des groupements ».
Rappel : Centrale d’achats, de référencement, distributeur en gros… Des structures bien différentes
– Les centrales d’achats sont des organismes qui achètent les produits en leur nom ou pour leur compte, et les redistribuent ensuite aux pharmaciens, membres du groupement. Elles interviennent donc dans la négociation du contrat avec le fournisseur et dans l’achat de marchandises, sous réserve qu’il s’agisse de produits hors monopole pharmaceutique. Car dans le cas inverse, la loi est formelle : les groupements d’achats qui se livrent à des opérations d’achat, de stockage et de distribution en gros de médicaments doivent nécessairement avoir le statut de dépositaire ou de grossiste-répartiteur. Concernant ces deux structures, le dépositaire est aux ventes directes ce que le grossiste-répartiteur est aux commandes « au fil de l’eau ».
– La centrale de référencement
se définit comme une structure qui négocie les achats de produits au meilleur prix, avec ou sans AMM, pour le compte de chacun de ses adhérents. On peut dire que tous les groupements fonctionnent sur ce principe. Le groupement organisé en centrale de référencement n’a pas le droit d’acheter et de revendre à ses adhérents, il est seulement un commissionnaire à l’achat, mandaté par le pharmacien pour négocier les meilleurs tarifs auprès des laboratoires référencés. A aucun moment le groupement n’est propriétaire de la marchandise, ce qui lui évite d’avoir à faire des rétrocessions. D’ailleurs, les commandes sont livrées directement par le laboratoire au pharmacien et le groupement intervient généralement en tant que prestataire de services pour la gestion des approvisionnements, la prise d’ordre, la facturation d’ordre et pour compte, éventuellement l’échange d’informations et de données, etc. Ce type d’opération est complètement transparent et le groupement ne gère que des flux financiers.
La Sogiphar joue sur tous les tableaux
En 2001, Giphar a passé la vitesse supérieure. En mars dernier, il a créé sur le site de Grandvilliers (Oise) – qui abrite déjà ses activités de dépositaire – Sogiphar Répartition, dont le capital est détenu à 100 % par les pharmaciens du groupement. « Les bâtiments, voisins mais indépendants l’un de l’autre, sont regroupés sur plus de 5 000 m2 », précise le président Bernard Bourgois. Coût de cette nouvelle construction financée par emprunt : 3,05 millions d’euros (20 MF). Le recrutement d’une vingtaine de personnes a été nécessaire pour faire fonctionner cette nouvelle structure. Pour pouvoir assurer une livraison quotidienne, conformément à la loi, auprès des pharmaciens Giphar des quatre coins de France, ce groupement a dû passer des accords de partenariat avec des transporteurs. Tenus par la charte d’engagement Giphar, les quelque 1 350 adhérents doivent confier à Sogiphar Répartition au minimum 10 % de leurs achats en médicaments vignetés, avec la garantie d’avoir la remise maximale légale. « Cet objectif a été atteint dès le premier mois d’activité », se félicite Bernard Bourgois. Et d’annoncer 5,3 à 6,1 millions d’euros de chiffre d’affaires (35 à 40 MF) réalisé par mois en moyenne. Un bon début. Mais le président du Giphar n’entend pas en rester là, même s’il réaffirme que « l’intention du groupement n’est pas de se substituer aux grands de la répartition. Notre action est surtout guidée par des aspects politiques, par une volonté d’anticiper l’avenir et d’être présents sur tous les créneaux possibles de la pharmacie ». Avec la centrale d’achats et sa plate-forme dépositaire, la cohabitation est harmonieuse. « Sogiphar Répartition se consacre en priorité au vigneté, la centrale d’achats est dédiée à la dermocosmétique et la médication familiale, tandis que le dépositaire est axé sur le générique », précise Bernard Bourgois.
Co-Pharm-Ec : aller le plus vite possible !
2002 démarre sur les chapeaux de roues. Le groupe Népenthès-Co-Pharm-Ec a déposé fin janvier les statuts de Népenthès Distribution, une plate-forme logistique qui va regrouper sur 3 000 à 5 000 m2 des activités de grossiste-répartiteur, de dépositaire et de centrale d’achats. Une structure qui sera exploitée sous forme de société anonyme, avec participation majoritaire dans le capital de Népenthès. Pour Christian Grenier, son président, disposer d’une plate-forme logistique et d’achat est un gage d’indépendance mais comporte d’autres avantages, comme celui « d’ouvrir des marchés nouveaux et de lancer des produits à la marque ».
L’entité répartition sera chronologiquement la première à entrer en fonction. « Vu l’impatience et l’empressement manifestés par les adhérents, nous voulons aller le plus vite possible », souhaite Christian Grenier, toujours à la recherche d’un site. Son ouverture se ferait au plus tôt à la fin du premier semestre 2002. Pour faire tourner son établissement de répartition, il table sur un CA prévisionnel de 6,1 millions d’euros mensuels (40 MF). Un objectif, selon lui, facilement à la portée du groupement compte tenu de ses effectifs (3 205 adhérents début janvier) et de sa puissance de feu (2 milliards d’achats par mois, soit 15 % du marché officinal). Il compte sur l’entrée dans le capital d’un tiers des adhérents au moins et sur l’engagement de la totalité à acheter auprès de ce répartiteur réservé aux seuls adhérents Co-Pharm-Ec. « Il faudra un minimum de 15 000 francs par commande pour déclencher une livraison journalière. »
Sur le plan financier, l’investissement dans les murs paraît dérisoire – de l’ordre de 460 000 euros (3 MF) en comparaison des coûts d’approvisionnement – 9 millions d’euros (60 MF). Pour amorcer la pompe des achats, le groupement a fait appel à Phoenix Pharma, jusqu’à ce que cet établissement puisse voler de ses propres ailes.
Plus Pharmacie sur le créneau des achats directs
La nouvelle structure dépositaire de Plus Pharmacie, qui verra le jour en 2002, n’a pas pour ambition de remplacer le grossiste-répartiteur, bien qu’elle offrira à ses adhérents « la possibilité de travailler à flux tendus sur la parapharmacie et la péripharmacie, le générique et le médicament familial », annonce Joseph-Philippe Benwaïche, président de Plus Pharmacie. « Entre une plate-forme logistique et un répartiteur, il y a un monde ! Il s’agit seulement de remplacer les achats en direct auprès des laboratoires par ceux auprès de notre plate-forme, en permettant au pharmacien de retrouver au niveau de cette structure les marges qu’il a perdues ailleurs. »
Pharma Référence : déléguer les commandes au groupement
Le 1er avril prochain, la structure dépositaire de Pharma Référence, Pharm’Dépo, devrait ouvrir ses portes à Grenoble. Une quinzaine de personnes sont prévues pour faire marcher cet établissement de 3 000 m2. Les affiliés de ce groupement n’auront que l’embarras du choix du circuit d’approvisionnement entre sa centrale d’achats, RBP Pharma, répartiteur dans le capital duquel Pharma Référence est entré pour 1 MF (152 500 euros), et Pharm’Dépo qui a représenté un investissement financier moitié moindre. « L’intégration de ces trois structures est née de la volonté du groupement d’offrir aux affiliés d’autres choix en matière d’approvisionnement et de services, tout en leur apportant une souplesse dans les négociations commerciales », explique Lucien Bennatan, son président (photo). Pour les aider à commander au mieux de leurs intérêts auprès des trois, il envisage maintenant une externalisation de la gestion de leurs achats. « Sous la forme d’un abonnement mensuel, une structure serait chargée de rationaliser et d’optimiser leurs commandes auprès de ces trois circuits. En déléguant cette activité, les pharmaciens pourront consacrer davantage de temps à l’acte pharmaceutique. »
Quant à Pharm’Dépo, « le groupement ne l’aurait jamais fait s’il n’avait pas été certain de rentabiliser la structure et en mesure d’apporter, outre une réduction des coûts de distribution, un plus au niveau des services rendus aux laboratoires », affirme Lucien Bennatan. Et de préciser ce « plus » : « Nous pouvons agir sur notre réseau et assurer un suivi de nos adhérents sur les opérations promotionnelles et commerciales, ce que ne peuvent pas faire les répartiteurs et les dépositaires classiques. »
Selon les mois, le chiffre d’affaires réalisé varie entre 4,6 et 9,1 millions d’euros (30 et 60 MF), et ce sans que les adhérents aient eu à s’engager sur des volumes. Un résultat acquis avec l’aide de 70 % des affiliés qui passent en moyenne 20 % à 25 % de leurs achats en vignetés et de 30 % de non-adhérents. « Mais dans le cadre du contrat d’affiliation à l’enseigne, cela deviendra une obligation », précise Lucien Bennatan. –
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