« Le pharmacien et son équipe doivent comprendre notre marque pour bien la conseiller »

Pourquoi avoir créé la Fondation Bioderma ?

JEAN-YVES DESMOTTES : L’objectif est de soutenir le développement de la dermatologie dans le monde. Nous pourrons ainsi participer, de manière légitime et sans ambiguïté, à la recherche fondamentale et sur certaines maladies orphelines, organiser des congrès de dermatologie, former les dermatologues…

Quelles actions majeures vont être réalisées par la fondation ?

La première action s’est déroulée le premier week-end d’octobre à Dubai, aux Emirats arabes unis, le congrès « World Rendez-vous on Dermatology ». Nous attendions 150 dermatologues, ils sont venus à 300 et de 20 pays différents. Nous renouvellerons cet événement l’an prochain, à Shanghai. Nous souhaitons également mettre en place des prix pour récompenser les équipes de recherche sur des pathologies orphelines. Puis nous allons organiser des échanges entre dermatologues français et hospitaliers des pays en voie de développement afin qu’ils partagent leurs connaissances.

Quels sont vos prochains projets ?

Le laboratoire Bioderma est présent dans 80 pays. Nous souhaitons nous implanter prochainement aux Etats-Unis et dans des pays émergents tels que l’Indonésie.

Quelles sont vos ambitions pour la France ?

Fin juin, Bioderma était le troisième laboratoire dermocosmétique, avec une croissance supérieure à 15 % par an. Notre objectif est de devenir le numéro un. Nous avons actuellement 5 500 points de vente. Nous avons des résultats au-delà de nos attentes et avons, par exemple, pris des parts de marché à Mustela avec notre gamme AbcDerm pour la peau des bébés et des enfants.

Notre business model est toujours basé sur le conseil du dermatologue et sur la prescription en pharmacie. Le pharmacien et son équipe doivent comprendre notre marque pour bien conseiller. C’est pourquoi nous allons organiser des actions de communication auprès des professionnels. Notre premier public est celui des dermatologues, le deuxième, les pharmaciens. Nous avons aussi la volonté de faire connaître notre marque au grand public par le biais d’action de communication dans la presse.