La nouvelle enseigne mise sur la naturalité et le bio

Publié le 1 février 2014
Par Virginie Saurel

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Une nouvelle enseigne s’apprête à voir le jour : Anton et Willem, lancée sous le signe des produits naturels et de l’herboristerie. La première officine, qui ouvrira à Grenoble en avril 2014, s’articulera autour de trois zones commercialisant des produits labellisés bio: « médecines naturelles et alternatives » (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, alimentation sans gluten, micronutrition…), « maman/bébé » (alimentation et laits, hygiène et soins) et « toilette et cosmétique ». L’enseigne propose d’emblée des produits de marque de distributeur (MDD), soit 200 références de compléments alimentaires. « Mon modèle est un concept de commerce basé sur le conseil, et non sur la consultation », déclare l’un des fondateurs d’Anton et Willem, Antoine Marchant. Ainsi, l’entretien pharmaceutique aura lieu dans le bureau du titulaire, et non dans un espace de confidentialité.

Une cible de petites officines de centre-ville

Pour rejoindre l’enseigne Anton et Willem, les pharmaciens doivent s’attendre à un coût moyen d’aménagement de 40 000 euros (hors gros travaux). Ses fondateurs recherchent un profil d’officinaux plutôt jeunes, anciens adjoints, convaincus par le concept et souhaitant s’installer dans une petite officine de centre-ville affichant un chiffre d’affaires allant de 500 000 à 2 millions d’euros. Ils verseront à l’enseigne un droit d’entrée de 20 000 euros et 5 % de leur chiffre d’affaires (hors médicaments à 2,1 %), et devront s’engager à référencer le stock initial.

En échange, Anton et Willem leur assure une aide pour choisir leur emplacement, une animation mensuelle, une formation continue présentielle et en e-learning des équipes, une actualisation automatique des catalogues produits, des accords laboratoires prénégociés, des outils d’aide à la vente…

L’enseigne espère développer une quinzaine d’officines d’environ 60 mètres carrés d’ici à fin 2014, avec à terme un réseau de 250 pharmacies. Fonctionnant sur fonds propres, Anton et Willem devrait atteindre son point de rentabilité à 30 officines.

Bio Cosmétiques Stock

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NE RIEN NÉGLIGER

Le coût de maintenance logiciel et matériel peut varier du simple au triple selon les SSII. Il appartient donc au titulaire de se montrer particulièrement vigilant quant aux conditions financières et aux services qui lui sont proposés.

Autres

L’ÉCOSYSTÈME OFFICINAL SE DIGITALISE

La digitalisation de l’officine a été inscrite indirectement dans la convention d’objectifs et de gestion entre l’Etat et la CNAMTS 2014-2017 visant à l’amélioration du parcours de soins et de la connexion entre la médecine hospitalière et la médecine de ville. L’interconnexion entre les professionnels de santé, la notion de territoire de soins numérique, le suivi et l’accompagnement des patients, la prévention et le dépistage sont d’une brûlante actualité. Et leur faisabilité repose uniquement sur un développement coordonné des différentes ressources qu’offrent aujourd’hui les nouvelles technologies.

Marchés

Tests couronnés

Le marché des autotests qui regroupe les lecteurs de glycémie, les tensiomètres, les thermomètres et les tests de grossesse et d’ovulation est cette année encore en évolution globale positive, malgré les aléas liés aux décisions gouvernementales. La sortie du monopole des tests de grossesse impactera sans doute les résultats de 2014. Mais elle pourrait bien être compensée par l’arrivée des autotests de dépistage du VIH, l’émergence progressive de la santé connectée et le développement de l’observance et du dépistage dans le cadre du suivi des patients.