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GSK : Un pharmacien à la tête de la filiale française

Publié le 27 septembre 2003
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Dans un contexte de tension palpable entre l’industrie pharmaceutique et l’officine, on peut se réjouir que le nouveau président-directeur général de GlaxoSmithKline France soit pharmacien de formation et français de surcroît. Tout comme d’ailleurs Jean-Pierre Garnier, le patron du groupe GSK qu’il a côtoyé quelques mois en ce début d’année à Philadelphie, avant de revenir précipitamment prendre la présidence pour la France.

Diplômé de Lyon, Christophe Weber (photo) a débuté sa carrière chez Rhône-Poulenc en Australie. Il rejoint SmithKline Beecham France en 1993 où il se rode dans différentes fonctions en marketing et management des ventes avant d’occuper des postes de direction à l’étranger (à Londres, en Suisse).

La filiale qu’il dirige aujourd’hui emploie 5 300 personnes, dont 400 en recherche et développement. Son chiffre d’affaires est de 2,72 milliards d’euros, dont 1,21 milliard à l’export et 0,13 milliard en automédication et santé buccodentaire au travers du pôle Santé grand public.

Sur le plan éthique, 27 % du chiffre d’affaires de GSK repose sur le domaine respiratoire, 14 % sur l’antibiothérapie, 10 % sur la psychiatrie, sans oublier les traitements contre le sida… Une diversité qui, selon Christophe Weber, garantit la forte solidité de l’entreprise. « Nous ne dépendons pas d’un seul produit », assure-t-il. Actuellement, le plus gros produit de GSK est le Sérétide, qui pèse environ 10 % du CA total.

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Le nouveau P-DG a tenté de rassurer la presse médicale sur la capacité intacte de recherche de GSK, en indiquant que 62 molécules se trouvaient dans les pipelines, mais en phase I et II. Il faudra donc tout de même attendre…