Communication : Giphar se lance dans une nouvelle campagne grand public

«  On diminue la rémunération sur les produits entrant dans le champ du monopole, les pharmaciens se font manger la laine sur le dos sur le hors monopole, on leur demande de mettre en place les services mais sans leur en donner les moyens et sans leur permettre de communiquer. La communication est primordiale pour la profession », a martelé Laetitia Hible, présidente de Giphar, pendant le congrès du groupement qui s’est tenu au Parc Floral de Paris du 24 au 26 septembre. 

La présidente a profité de cet événement annuel pour dévoiler la nouvelle campagne grand public organisée autour de partenariats radios ciblés sur des stations nationales : Europe 1 (La question Santé), France Inter (Carnet de santé) et RTL (La Chronique du Dr Saldmann). 

Le « partenariat » en question durera 4 mois et a débuté ce lundi 26 septembre. 

Parallèlement, des chroniques de 45 secondes présentant le témoignage de patients suivis par leur pharmacien Giphar sont diffusées sur BFM Radio jusqu’au mercredi 28 septembre, avant de laisser la place à des programmes courts la première semaine d’octobre sur BFM Business Télévision.

« Nous devrions être dans les clous et nous allons donc tester comment l’Ordre des pharmaciens reçoit les choses », a expliqué Laetitia Hible, faisant référence au projet de nouveau code de déontologie élaboré par l’ordre des pharmaciens et rendu public mardi 6 septembre. Ce projet s’accompagne de propositions portant sur la publicité, la communication et l’information des officines. Il indique que les groupements et enseignes de pharmacie peuvent mener des campagnes de prévention, communiquer sur des prestations et activités, mais ne peuvent comporter aucune publicité individuelle pour les officines membres ou adhérentes.

Précurseur dans le domaine de la communication grand public, Giphar a connu sur le sujet de gros revers dans le passé. Un bras de fer engagé avec l’ordre des pharmaciens sur des campagnes menées entre 2008 et 2010 les a vus s’affronter jusque devant  le Conseil constitutionnel et la Cour de cassation, laquelle avait in fine donné tort au groupement.