Family Prix fait des petits
Le premier point de vente Family Prix, enseigne créée par Plus Pharmacie, fut inauguré il y a un an à Blois dans le Loir-et-Cher (voir Le Moniteur n° 2719). Sa principale cible ? Les pharmacies de quartier réalisant en moyenne un chiffre d’affaires d’1,5 million d’euros. « Ce sont les premières à subir les contre-performances du secteur. Pour qu’elles puissent tirer leur épingle du jeu, Family Prix leur apporte une offre plus large en parapharmacie, une politique de promotions et des marques de distributeurs sur une dizaine de références (vitamine C, compléments alimentaires, génériques) », explique Julian Benwaïche, responsable de la communication de Plus Pharmacie.
Un an après, 180 officines, dont la plupart sont situées en région parisienne, ont rejoint l’enseigne Family Prix. « Les pharmacies qui ont adhéré au concept global, avec un agencement interne et une signalétique extérieure, ont augmenté leur chiffre d’affaires de 30 % et leur fréquentation de 20 %. On assiste à une augmentation significative des ventes de la parapharmacie, ce qui leur permet de faire du chiffre d’affaires additionnel » , assure Julian Benwaïche. Prochaine étape de Family Prix : rallier 150 pharmacies supplémentaires cette année.
Ce n’est pas le Paradys
Il y a un an, le groupe PHR lançait l’enseigne de parapharmacie Paradys. « Pour le pharmacien, il est légitime d’aller chercher de nouveaux marchés au moment où d’autres acteurs lorgnent sur notre secteur d’activité », expliquait Willy Hodin, directeur général de PHR (voir Le Moniteur n° 2728). L’enseigne Paradys avait été imaginée pour les adhérents de PHR qui avaient la possibilité d’acquérir un local commercial distinct de leur officine et dont la gérance serait confiée à un pharmacien.
Un an après, le discours du groupement a bien changé. « Paradys n’est pas notre préoccupation première et se développe sans soutien particulier de notre part, déclare Willy Hodin. Le quatrième point de vente doit ouvrir sous trois mois. »
Quant à l’un des premiers points de vente Paradys, ouvert il y a un an par deux pharmaciennes de l’Orne, il a déjà fermé boutique. « Nous avons mis la clé sous la porte en raison du manque d’affluence, sans doute en raison de la conjoncture économique », évoque l’une d’elles, qui souhaite « au plus vite tourner la page de cette expérience malheureuse ».
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