Œufs, sardines, sauce tomate : non commercialisables à l’officine

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Œufs, sardines, sauce tomate : non commercialisables à l’officine

Publié le 5 septembre 2017
Par Anne-Charlotte Navarro
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Face à des difficultés économiques, certains pharmaciens titulaires se montrent inventifs : un groupement va faire venir un DJ mixer dans une officine adhérente lorsque d’autres mettent en vente dans l’officine des produits alimentaires afin d’étoffer leurs conseils. 

Dans ce contexte, l’ordre des pharmaciens a souhaité rappeler dans un communiqué en date du mardi 5 septembre que tous les produits ne pouvaient pas être vendus en pharmacie.

A l’origine de cette prise de position de l’Ordre, l’initiative d’une pharmacienne titulaire qui a mis en vente dans son officine des œufs, des sardines à l’huile, des sauces tomates, des pâtes ou encore des céréales. Cette proposition commerciale lui « permet de faire un lien avec le comptoir quand le client affiche certaines carences ».

Or, si le Code de la santé publique autorise « la présence d’organes tissus, cellules et produits d’origine humaine ou animale » dans les médicaments, il interdit la commercialisation de ces produits « bruts » à l’officine.

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L’instance rappelle que la liste des marchandises commercialisables à l’officine est fixée par l’arrêté du 15 février 2002 et l’article L.5125-24 du Code de la santé publique.