Masques : des conditions de vente moins élastiques
Par Magali Clausener, Anne-Hélène Collin, Yolande Gauthier, Francois Pouzaud et Matthieu Vandendriessche
Un décret paru le jeudi 28 janvier au Journal officiel réinstaure l’encadrement des prix pour les masques chirurgicaux (et les produits hydroalcooliques ; voir p. 38), qu’ils soient vendus dans les officines ou dans d’autres commerces. Les prix plafonnés sont ceux en vigueur jusqu’au 10 janvier inclus.
Les masques répondant aux nouvelles recommandations sanitaires (masques chirurgicaux et en tissu de catégorie 1) et ceux qui n’y répondent plus (en tissu de catégorie 2 et artisanaux) doivent être présentés « dans des endroits bien distincts ». Au pharmacien d’indiquer également aux consommateurs « de manière visible, lisible et facilement accessible » si ces produits sont conformes aux prescriptions des autorités sanitaires ou non. En clair, ils doivent être informés que les masques de catégorie 2 ne répondent pas à ces prescriptions.
Avec ces nouvelles mesures, les pharmaciens peuvent s’attendre à des contrôles plus poussés de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Mais aussi des douanes. La raison ? Des droits d’accise sur l’alcool depuis le 1er janvier 2021. Le délai pour écouler les stocks de solutions et gels hydroalcooliques fabriqués avant le 31 décembre 2020 avec de l’alcool non dénaturé est prolongé jusqu’au 30 juin 2021.
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