MARKETING, VENTE ET COMMUNICATION : Les salaires grimpent

Si le secteur hygiène-cosmétique-pharmacie reste « historiquement le meilleur payeur du marché en marketing et communication », il est aujourd’hui rejoint par le secteur de l’agroalimentaire « par transfert de talents », souligne l’étude « Salaires 2004-2005 des professionnels en marketing, vente et communication » réalisée par Maesina Search International.*

Tous secteurs confondus, le marketing continue d’avoir le vent en poupe (« le marketing reste un métier qui paie bien quand on y réussit »). Même si les augmentations sont moins élevées en moyenne que l’année dernière, elles atteignent + 3,9 % contre 4,2 % en 2003. Ces chiffres sont « significatifs pour tous, compte tenu d’une inflation atteignant au maximum 2,2 % », précisent cependant les auteurs de l’étude. Les dirigeants et managers sont plus favorisés que les équipes : ils touchent des augmentations plus fortes qu’en 2003 (+ 3,5 % et + 3,9 % respectivement), alors que les seconds passent de + 6,3 % en 2003 à + 4,2 % en 2004.

La rémunération variable en constante augmentation. Cette année, les commerciaux sont moins chanceux. Leur niveau d’augmentation est en moyenne moins important, surtout côté dirigeants (+ 2,6 % contre 4,1 % en 2003) et managers (+ 2,9 % contre 4,3 % en 2003), alors que les équipes se redressent (+ 2,9 % contre 2,3 % en 2003). Tendance lourde depuis dix ans, le nombre de bénéficiaires d’une rémunération variable individuelle est en croissance continue : chez les dirigeants et managers marketing, plus de 72 % sont concernés contre 52 % chez les plus jeunes dans les équipes. Le taux est encore plus marqué dans les fonctions commerciales : entre 80 et 95 % des dirigeants et managers en bénéficient désormais.

Pas de changement côté participation. En 2004 elle atteint un niveau moyen de 7 à 8 %, soit environ un mois de salaire. 25 % des sociétés de l’échantillon paient même en 2003 un mois et demi de salaire.

* Cette étude, réalisée en partenariat avec Hewitt Associates, porte sur l’analyse de 28 fonctions marketing, commerciales et communication dans 8 secteurs (agroalimentaire, hygiène-cosmétique-pharmacie, biens semi-durables, chimie-parachimie-plastique-carton…).