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Les importations parallèles peinent à se faire accepter en France

Publié le 5 janvier 2008
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Des autorisations d’importation parallèle (AIP) ont déjà été obtenues en France par deux importateurs : 5 pour le Français Pharma Lab et 2 pour le Britannique Mediwin. Six spécialités sont concernées : Arimidex, Coversyl, Diamicron, Ogast, Permixon et Tadenan. Les pays d’origine sont, sauf pour un cas, ceux d’Europe du Sud. La différence de prix avec la spécialité originelle est faible : 0,80 Euro(s) par exemple pour Diamicron qui, classiquement, est vendu 17,98 Euro(s). C’est ce modeste gain qui explique la rareté de l’offre en France des produits importés. Les opérateurs préfèrent commercer avec des pays où les différences de prix sont sources de bénéfices plus importants.

Des produits reconnaissables par un code en 4

Les autorités françaises ont toujours manqué d’enthousiasme vis-à-vis de l’importation parallèle. L’Académie nationale de pharmacie vient d’ailleurs d’en souligner les dangers, estimant que cela risque de désorganiser les filières de distribution.

De plus, l’importation s’accompagne toujours d’un reconditionnement (au moins pour une traduction) qui peut entraîner une altération du médicament (étanchéité…), le masquage de mentions obligatoires, une perte de lisibilité et enfin la disparition d’éventuels dispositifs de lutte contre la contrefaçon. Comment reconnaître un médicament importé ? Il porte un numéro spécifique (AIP) commençant par le chiffre 4.

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