« Le contact est plus superficiel »
Par Pascal Ambrosi, Jean-Luc Decaestecker, Jean-Philippe Dejean, Dominique Fonsèque-Nathan, Olivier Jacquinot, Myriem Lahidely, Anny Letestu, Jean-Jacques Talpin, Michèle Thomas, Frédéric Thual et Serge Trouillet
Les gens qui viennent dans des centres commerciaux ont une approche plus consommatrice et plus critique », constate Thierry Grangis, titulaire associé depuis quatre ans. Il regrette de ne pas pouvoir entrer plus dans « l’intimité médicale » des clients, car le contact lui paraît plus superficiel. « Mais on touche des cœurs de métier que je ne connaissais pas avant : esthéticienne, nutritionniste, naturopathe, rayonniste, secrétaire, comptable, et même un agent de surveillance. C’est enrichissant », nuance-t-il. Avec une équipe de 27 personnes, la communication n’est pas toujours aisée. L’exercice en galerie le confronte aussi à des rythmes de commande et de réception différents. Problème majeur : la logistique. On ne gère pas des palettes de produits commandés en quantité pour des offres saisonnières et des marchés spécifiques d’été ou d’hiver comme on gère quelques cartons. « Il faut organiser le flux, et les laboratoires ne nous aident pas beaucoup », note le pharmacien, qui espère des améliorations sur la qualité de leur logistique et des commandes fragmentées, « au lieu de [se voir] livrer en une seule fois chaque produit regroupé sous un film ».
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