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La Sécu veut calculer la rémunération de l’officine sur son activité globale

Publié le 27 octobre 2016
Par Francois Pouzaud
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Lors des 9e Rencontres de l’USPO le 20 octobre, Nicolas Revel a souhaité que toute la transparence puisse être faite sur l’économie officinale lors des négociations de la prochaine convention pharmaceutique et que le périmètre d’étude soit plus large, au-delà des 75 % de l’activité liée au médicament remboursable. Pour le directeur général de l’Uncam, les marchés non réglementés de l’officine sont en croissance et constituent des éléments stabilisateurs de la rémunération des pharmaciens. « Il faut prendre en compte l’intégralité des activités de l’officine pour pouvoir construire des dispositifs de protection sur la rémunération qui ont leur pleine légitimité », justifie-t-il. Selon des données IMS-Pharmastat, sur la période de septembre 2015 à août 2016, le marché de la vente libre pèse 12,6 Mds € (+ 1,9 % par rapport à la même période de l’année précédente), contre 22,8 Mds € pour celui des médicaments de prescription médicale obligatoire (-&hairSpace; 0,9 %). Gilles Bonnefond, président de l’USPO, se dit prêt à mettre dans les discussions l’évolution de ces marchés, même s’ils sont compliqués à suivre. « Au vu des contraintes de prix qui pèsent sur ces secteurs et de la concurrence sur internet, je ne suis pas sûr qu’ils prospèrent beaucoup à l’avenir », ajoute-t-il. « Si l’Assurance maladie intègre les produits de la LPP ou la parapharmacie, il faudra aussi prendre en compte les charges de l’entreprise », estime pour sa part Philippe Gaertner, président de la FSPF. 

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