
© Rapport de l’Igas sur les grossistes répartiteurs - CEDRIC HELSLY
Grossistes-répartiteurs : l’IGAS veut mettre fin à l’opacité des factures
Dans un épais rapport sur la distribution en gros du médicament, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) émet 19 recommandations visant à améliorer le réseau.
Outre des mesures pour faire évoluer le mode de rémunération du secteur et moderniser la répartition, la mission s’est aussi intéressée aux relations entre les officines et les grossistes-répartiteurs qui sont « partiellement régulées par les obligations qui pèsent sur les seconds ».
Une opacité des factures
Selon l’IGAS, les flux financiers entre officines et grossistes répartiteurs sont difficilement lisibles : les prix, les montants et critères d’attribution des remises, la rémunération de la participation au capital des grossistes-répartiteurs et la facturation de frais de livraison font qu’il est difficile pour un pharmacien de savoir combien in fine il paie les médicaments.
La mission émet ainsi plusieurs recommandations :
– une définition commune des principales informations figurant sur les bons de livraison et les factures, à établir par les représentants des grossistes-répartiteurs et des officines ;
– un état des lieux des pratiques de soutien financier des grossistes-répartiteurs aux officines, et le cas échéant un encadrement de cette activité ;
– des précisions sur les cas dans lesquels les grossistes-répartiteurs sont autorisés à facturer des frais de livraison.
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