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Enquête Harris Interactive : des patients prêts à payer plus pour se soigner, étonnant non ?
« Proposer un large choix de marques pour une même indication, pour les maux du quotidien, avec toujours la présence et les conseils du pharmacien ou de son équipe. », voilà ce qui résulte de l’enquête Toluna Harris Interactive pour Viatris* portant sur les idées reçues sur l’automédication.
De ce sondage, qui intègre les regards croisés des pharmaciens et des consommateurs, on peut notamment retenir que « pour les deux cibles, le médicament sans ordonnance se caractérise, premièrement, par son mode de procuration puis par son mode d’action, son utilisation et son non-remboursement. » Il existe cependant des divergences puisque, pour les consommateurs, un médicament sans ordonnance se définit comme tel ou par son accessibilité. Il peut aussi être assimilé à un traitement d’une pathologie plus légère et/ou traitable seule. Les pharmaciens estiment, quant à eux, que ces produits se caractérisent par leur intervention en tant que conseiller.
Côté consommateurs, on note aussi certaines divergences hommes/femmes : alors que les hommes sont davantage attentifs au prix appliqué, les femmes sont plus sensibles à l’éventail de produits disponibles par pathologie. Les pharmaciens adoptent également davantage l’angle du besoin (pathologies) que de l’offre (panel de produits).
Prix qui augmentent et génériques
Qu’il s’agisse des consommateurs ou des pharmaciens, ils partagent le même ressenti vis-à-vis de médicaments qui coûtent cher – que ce soit sans ordonnance et sur prescription – et dont le prix augmente de plus en plus vite. Pour autant, leur non-remboursement ne serait pas un blocage du point de vue des patients, comme des pharmaciens.
Enfin, même si les consommateurs ont confiance dans les génériques, ils semblent toujours demander le produit qu’ils connaissent déjà tout en restant à l’écoute du conseil de leur pharmacien. Ce dernier considère que les patients préfèrent les marques et ne va donc pas, de lui-même, lui proposer autre chose à la place…
* Sondage réalisé en ligne du 20 décembre 2023 au 8 janvier 2024 sur un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. 31 % appartiennent à la catégorie CSP+, 31 % à la CSP- et 39 % sont inactifs. Un échantillon de 227 pharmaciens de ville ont également été interrogé du 29 décembre 2023 au 18 janvier 2024. 66 % sont titulaires et 34 % sont adjoints.
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