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Croissance quasi nulle en 2009 pour le marché de ville

Publié le 18 juillet 2009
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Minuscule progression de 0,3 % en 2008. Recul microscopique de 0,1 % en 2009, mais recul quand même. Selon les prévisions d’IMS Health dévoilées le 7 juillet dernier, l’évolution du marché pharmaceutique de ville devrait donc être à nouveau proche de zéro cette année, comme en 2010 (+ 0,1 %). Que de perspectives réjouissantes ! L’économiste de la santé Claude Le Pen a souligné que, sur les cinq premiers mois de l’année, le marché était même en recul de 0,4 % en valeur par rapport à la même période de 2008. En ville, en 2008, les médicaments qui ont le plus contribué à la croissance sont les vaccins (+ 34 % en valeur, les ventes de Gardasil ayant frôlé les 200 millions d’euros), les médicaments ophtalmologiques (+ 26 %, Lucentis ayant d’ailleurs flirté avec les 150 millions d’euros) et les anti-TNF-alpha (+ 23 %).

Avenir sombre pour le médicament familial

A contrario, les médicaments veinotoniques (- 42 %), les anti-infectieux administrés par voie générale (- 12 %, hors vaccins et antiviraux), les érythropoïétines (- 11 %) et les antiulcéreux (-8 %) font les plus belles chutes. En 2009, Claude Le Pen prédit néanmoins une baisse des ventes de vaccins anti-HPV, qui devrait donc coûter leur première place aux vaccins cette année.

Si, en 2008, le marché du non-remboursable a progressé de 8 %, cette hausse liée aux déremboursements et à la mise en vente devant le comptoir n’aura été que temporaire. Selon Claude Le Pen, le marché de l’OTC a repris son mouvement de baisse. Quant aux génériques, leur taux de pénétration ne devrait plus beaucoup progresser. Sauf à compter sur l’élargissement du Répertoire et sur les incitations gouvernementales à la prescription au sein de celui-ci.

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