ANTOINE LOUIS, Mont-de-Marsan (Landes)
La baisse des prix est déjà engagée avec la guerre à laquelle se livrent les pharmaciens. Reste que les écarts entre un médicament conseil et son équivalent remboursable me mettent mal à l’aise. Nos pratiques vont devoir évoluer. Hier, nous achetions de la remise, demain nous devrons partir d’un prix de marché pour arriver à un prix d’achat négocié. Pour ne pas nous retrouver en porte à faux sur les prix, nous serons contraints de faire des choix de référencement. Les pouvoirs publics autoriseront le passage en grande distribution dans deux ou trois ans quand ils jugeront que le client aura été suffisamment bien éduqué et qu’un accompagnement par le pharmacien n’est plus nécessaire. Je ne crois pas que des considérations économiques interviendront.
SERGE NOUGIER, Nouic (Haute-Vienne)
La concurrence entre confrères nous amène régulièrement à baisser les prix. On ne pourra pas continuer éternellement dans cette voie. Lorsque le prix pharmacien hors taxes augmente de 35 % après déremboursement, on est obligé de répercuter cette hausse à la vente. Baisser les prix n’augmentera par le pouvoir d’achat car les achats d’automédication ne sont pas réguliers. Néanmoins, les pharmacies, dans le collimateur des pouvoirs publics sur cette question, ne doivent pas louper le coche pour ne pas courir le risque de perdre une partie du monopole au profit de la GMS.
SANDRINE LE CAT, Haveluy (Nord)
Le passage dans la grande distribution n’est qu’une question de temps. Il faut malgré tout baisser les prix pour ne pas tout perdre le jour où il faudra partager le marché de l’automédication avec ce circuit. Plutôt que d’avoir des prix catalogue élevés et des remises importantes, ne serait-il pas plus judicieux de baisser les tarifs, quitte à ce que les laboratoires donnent moins de remises ? Je fais un maximum de direct pour proposer une réponse par pathologie au meilleur prix. J’ai opté pour des gammes conseil moins connues, sur lesquelles il est facile d’obtenir la confiance en conseillant bien. Les médicaments de forte notoriété seront les premiers à passer en grande distribution et nous ne pourrons pas rivaliser sur les prix.
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Enquête flash*
Etes-vous prêts à baisser significativement vos prix sur l’OTC ?
non 65,89 %
oui 34,11 %
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