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Boost sur la para

Publié le 15 janvier 2015
Par Myriam Loriol
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Ils ne sont pas installés en centre commercial. Pourtant, les titulaires qui témoignent dans notre dossier ont tous misé sur la parapharmacie. Sans pour autant perdre leur casquette de professionnel de santé. Récits de stratégies gagnantes.

À l’heure où le pharmacien est amené à réaliser de plus en plus de missions de santé publique, certains titulaires croient dur comme fer au potentiel de la parapharmacie. Démarche à contre-courant ? Dévalorisation de leur rôle de professionnel de santé ? Les pharmaciens que nous avons rencontrés sont tout simplement pragmatiques. En partant du principe que le chiffre d’affaires et la marge sur le médicament remboursable baissent, ils exploitent le rayon cosmétiques comme un levier de croissance. Ils n’ont pas forcément des parts de para dépassant 30 %, mais ils ont décidé de soigner ce secteur. Et, contrairement à une idée reçue, leur officine ne se situe pas en centre commercial. Comme quoi, on peut être installé en centre-ville, voire en périphérie, et cartonner dans ce domaine.

Pour cela, bien sûr, il faut avoir pensé sa stratégie. Car, on le sait, il ne suffit pas d’exposer des produits pour qu’ils se venden – sinon 100 % des officines réaliseraient 80 % de leur chiffre d’affaires avec des produits hors ordonnance ! Les clés de la réussite d’un rayon para tiennent à la mise en place d’une vraie réflexion sur le référencement, le prix, l’animation… et à la motivation de l’équipe. Aujourd’hui, la prise en charge d’un client pour une demande de soin du visage doit être aussi professionnelle que celle d’un patient avec une ordonnance. C’est là que se joue la différence avec Internet ou les parapharmacies. En travaillant l’approche de la clientèle, le bénéfice se ressent souvent sur la fréquentation et sur le chiffre d’affaires global. Ou comment la cosmétique peut augmenter le flux de clientèle et même d’ordonnances.

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