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Audit merchandising

Publié le 30 octobre 2014
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La pharmacie Sefiani a bien fidélisé les non-francophones. Selon Maÿlis Staub, de la société Pocket Result, le seul levier de croissance possible passe par la conquête d’une nouvelle typologie de clients : les bobos résidant aux alentours. Voici comment.

Cibler les bobos dès la vitrine

Le constat : les messages sont peu visibles et peu élégants. Et l’offre reste trop classique, ne différenciant pas l’officine d’une autre.

Les recos de Maylis Staub

• Capitaliser sur un affichage discret mais lisible, sur les compétences linguistiques des collaborateurs ainsi que leurs diplômes, voire leurs noms. L’objectif est de donner un aspect de santé publique universelle qui devrait plaire à la nouvelle cible bobo.

• Valoriser 2 références au maximum et les faire tourner sur des périodes courtes.

Les recos de Maylis Staub

• Mettre en place des offres qui, d’un coup d’œil, démontrent qu’elles sont de réelles promos. Exemple : 3 € de rabais pour l’achat de 4 paquets.

• Jouer la massification des produits sur les étagères intérieures.

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Clarifier les promotions

Le constat : les promotions ne sont pas assez percutantes à l’intérieur du point de vente.

l’avis de l’expert

Maÿlis Staub La Mesure Marketing

Bravo ! Monsieur Semmate incarne parfaitement le « Monsieur multicommunauté » du quartier. C’est bien l’avenir : savoir servir tout le monde mais chacun de manière personnalisée et pointue. Il reste à recruter les habitants bobos du quartier.

→ Faire du chiffre additionnel avec cette clientèle est un objectif qui doit être impérativement atteint. Car si Khalid Semmate ne le fait pas, un autre pharmacien le fera. Par exemple, celui qui tôt ou tard s’installera dans la pharmacie voisine en désordre. Et le repreneur pourrait bien être jeune, moderne, voire « bobo »…

→ Se concentrer sur la vitrine est donc une priorité à investissement très raisonnable.