Tout comme la FSPF et l’USPO, l’UNPF a été entendue la semaine dernière par le ministère de la Santé sur le nouveau plafond de remise pour les génériques. Le syndicat pense qu’une remise à 50 % est utopique mais qu’elle ne tombera pas en dessous des 17 % actuels. Michel Caillaud, conseiller chargé de l’économie à l’UNPF, pense que « cela va jouer entre 35 et 40 % au maximum, mais qu’en contrepartie la profession pourrait échapper au mécanisme du claw-back [reversement d’une partie des remises à la Sécurité sociale] ». Les génériqueurs et les répartiteurs militent, eux, pour une baisse des remises. « Les génériqueurs doivent conforter leur place sur le marché mais aussi trouver de la rentabilité, ajoute-t-il. Quant aux grossistes, une remise trop élevée leur ferait perdre des flux et les obligerait à avoir des facturations différenciées pour un même produit vendu, sans pouvoir justifier en cas de contrôle de la DGCCRF qu’ils n’offrent pas les mêmes conditions d’achat à tout le monde. »
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