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L’industrie pharmaceutique, ça paye !
Entre la pharmacie, l’agroalimentaire, l’hygiène-cosmétique ou la distribution, pas de doute. C’est le secteur du médicament qui s’affiche le plus attractif avec des salaires bien supérieurs à la moyenne. Que ce soit dans le marketing, les ventes, les achats ou la communication.
Pour la 26e édition de son étude sur les rémunérations des professionnels du marketing, des ventes, des achats et de la communication, Maesina Search et Hewitt Associates ont innové. L’industrie pharmaceutique, comptabilisée jusqu’alors dans le secteur hygiène-cosmétique-pharmacie, a été analysée comme un secteur à part entière. A côté de l’agroalimentaire, des biens semi-durables, des produits intermédiaires, de la mécanique-plasturgie-automobile et du commerce-distribution*, le résultat est sans appel : la pharmacie « se montre particulièrement surpayeur par rapport aux autres secteurs. » Et pas une des fonctions étudiées n’échappe à la règle : elles sont toutes nettement supérieures à la moyenne en 2005, tous secteurs confondus.
Si l’on entre dans les détails, on constate ainsi que la rémunération la plus « faible » du secteur est tout de même supérieure de 10 % à la moyenne. Il s’agit notamment du poste de responsable des ventes aux centrales d’achats, de directeur marketing et vente et de chef de produits. Dans certains cas, ce coefficient atteint les + 20 %. Le directeur des achats gagne ainsi 21 % de plus que la moyenne générale, le chef des ventes régional triomphant avec + 22 à 23 %.
Les auteurs de l’étude avancent plusieurs explications : « C’est évidemment le fait de sociétés toujours plus grandes par des fusions constantes, des marges élevées qui leur donnent des moyens considérables et un besoin du grand public toujours plus grand de soins sophistiqués. »
Moindre performance de l’hygiène-cosmétique.
Conséquence de la modification dans l’analyse des grilles de salaires : la pharmacie ôtée du compte, le secteur hygiène-cosmétique se montre moins performant que les années précédentes. Les fonctions qui connaissent la meilleure augmentation se trouvent dans le domaine commercial : le chef des ventes régional est en tête (+ 12 % par rapport à la moyenne des secteurs), suivi du directeur régional des ventes (+ 5,5 %), du directeur commercial (5 %) et du directeur national des ventes (+ 3,5 %). Pour les fonctions marketing, en revanche, les évolutions sont inférieures à la moyenne globale, « des chiffres que l’on n’attendait pas venant de ce secteur généralement considéré comme bon payeur », commentent les auteurs.
Troisième secteur rémunérateur, qui peut intéresser les diplômés en pharmacie : celui de l’agroalimentaire. « C’est le coeur de la grande consommation où le marketing est roi, qu’il soit exercé vers les consommateurs ou vers les clients distributeurs. » Et comme toujours, les fonctions marketing sont favorisées : « Les grandes marques doivent constamment être soutenues par de l’innovation et de la communication, responsabilités essentielles du marketing. »
Reste la distribution étudiée avec le commerce. Ces deux secteurs ne sont pas réputés pour l’attractivité de leurs salaires. Maesina Search et Hewitt Associates constatent un frémissement. Si les fonctions commerciales sont payées à l’équivalent des autres secteurs d’activités étudiés, les choses bougent côté marketing : « La concurrence est rude et le marketing est également indispensable, ce qui amène ces entreprises à aller chercher des professionnels chez les fabricants et à avoir à pousser un peu vers le haut leurs grilles de rémunérations. »
* L’étude est réalisée par la société Maesina Search et Hewitt Associates sur 33 fonctions marketing, commercial, achats, communication dans 144 entreprises situées dans sept secteurs d’activité : agroalimentaire, hygiène-cosmétique, pharmacie, biens semi-durables, produits intermédiaires, métallurgie-mécanique-automobile, commerce-distribution.
Des salaires toujours plus ajustables
– Tous secteurs d’activités confondus, le nombre de bénéficiaires d’une rémunération variable individuelle est en augmentation continue depuis plus de 10 années. L’année 2005 ne dément pas cette tendance lourde. Plus de 80 % des dirigeants et managers marketing comptent une part variable dans leur salaire et c’est le cas aujourd’hui de 60 % des plus jeunes dans les équipes (chefs de produit…). Entre 80 et 92 % des dirigeants et managers commerciaux sont également concernés. Le poids de la part variable par rapport au fixe dans le salaire est également en progression par rapport à 2004. Seules exceptions à la règle : les postes de chefs des ventes régionaux et de category managers.
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